Malgré de bons résultats réalisés, un bilan financier et commercial donc satisfaisant, Microsoft Algérie prévoit de licencier une dizaine de salariés au mépris de la loi algérienne. Mardi 20 juillet 2016, le géant américain de l’informatique Microsoft avait annoncé en effet un bénéfice net de 16,8 milliards de dollars. De son côté, sa filiale algérienne «SARL Microsoft Algérie» affiche également pour l’année écoulée un chiffre d’affaires et un bénéfice net en hausse. Pourtant, cette dernière est sur le point de se «séparer» de 8 salariés, qui, pour la plupart, cumulent plus de 10 ans d’expérience et représentent 80% du potentiel humain de la filiale algérienne de Microsoft. Les personnes concernées par cette décision ont fortement contribué à la croissance et à la réussite de la filiale algérienne durant la dernière décennie. Des contrats de grande envergure et des projets stratégiques avec des institutions de l’Etat ont été menés à terme grâce à la compétence avérée de cette équipe. Pour justifier sa décision, la direction de cette filiale avance l’argument selon lequel «les postes de ces cadres n’existent plus dans la feuille de route de la nouvelle organisation de Microsoft». Sachant que la filiale Microsoft Algérie fait partie d’une région qui regroupe l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, la solution préconisée par les responsables régionaux est que Microsoft Algérie licencie ses équipes pour les remplacer par des cadres tunisiens et marocains en version offshore. Pourtant, les lois algériennes en matière de suppression de postes sont claires et précises sur ce point. Il ne peut y avoir de suppression de postes lorsque la santé économique et financière de l’entreprise n’est pas dans le «rouge» et ne le justifie pas.
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