- Aït Menguellet docteur honoris causa Un doctorat honoris causa sera attribué au poète, chanteur et compositeur Lounis Aït Menguellet, mardi 3 octobre, à 9h30, à l’auditorium de Hasnaoua 1 de l’université Mouloud Mammeri, a annoncé, hier, le recteur Ahmed Tessa. Cette distinction sera décernée également à titre posthume au chantre de l’amazighité, Matoub Lounès, dans le courant du premier trimestre 2018, a-t-on appris. La proposition d’accorder ce diplôme honorifique à ces deux grandes icônes de la chanson kabyle a été étudiée par le conseil scientifique de l’université de Tizi Ouzou, fin mars 2017, à l’occasion d’un colloque portant sur l’œuvre poétique de Lounis Aït Menguellet, ayant pour thème «Regards croisés sur un capital d’une œuvre linguistique littéraire et culturelle». Pour le professeur Tessa, Lounis Aït Menguellet et Matoub Lounès méritent amplement d’être honorés en signe de reconnaissance à leurs œuvres, à leurs parcours et à leur engagement. - Arrestation pour détournement de mineure Suite à la plainte d’un citoyen pour détournement de mineure de moins de 18 ans, dont sa fille a été victime, les forces de police de la sûreté de daïra de Bouzeguène ont ouvert une enquête, qui a permis de confondre et d’arrêter l’auteur, âgé de 22 ans, demeurant à Azazga. Selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, l’individu incriminé a fait connaissance avec la victime sur le réseau social Facebook, et au fil des échanges, il l’a détournée et l’a incitée à la débauche en usant de chantage. Une procédure judiciaire a été instruite à son encontre pour « viol sur mineure», «acte contre nature», «incitation à la débauche», «atteinte à la vie privée par la prise de photos et vidéos sans consentement», et «confection de scènes obscènes à des fins de diffusion», a indiqué la même source. Présenté au parquet d’Azazga, le 21 septembre dernier, il a été mis en détention préventive. - L’installation de feux tricolores suscite la controverse à Tamanrasset Malgré leur importance pour protéger les piétons et réguler la circulation souvent perturbée par la conduite pas très civique de certains automobilistes, les feux de signalisation installés récemment dans la ville de l’Ahaggar, suscitent déjà la controverse. Si certains saluent cette nouvelle initiative, d’autres y voient une entorse au code de la route, eu égard aux embouteillages créés aux intersections, où ils sont mis en place, notamment aux heures de pointe. Il suffit de se rendre au rond-point Moulay Omar, ou encore à l’intersection de l’APC pour confirmer cet état de fait. D’aucuns soulèvent le problème de la durée des feux d’intersection et le temps d’attente des usagers, qui n’a vraisemblablement pas été calculé en fonction de l’affluence des véhicules et des piétons. L’installation de dos-d’âne à quelques mètres des feux a également été signalée par les automobilistes, contraints de ne pas respecter leur position, encore moins les signaux tricolores. Interrogé sur cette question, le chef de la sûreté de wilaya de Tamanrasset, Okkache Mekid, indique que toutes les anomalies liées aux feux de signalisation lumineux ont été soulevées dans un rapport détaillé adressé à la commission compétente auprès de la wilaya. - Mécontentement devant le siège de l’AADL de Laghouat Des souscripteurs du programme AADL 2 de la wilaya de Laghouat continuent leur grève de la faim devant le siège local de l’agence AADL pour réclamer le lancement des travaux de réalisation des 1200 logements programmés pour leur wilaya. Pour le moment, ces travaux de réalisation concernent seulement 500 logements. «La décision de lancer les travaux de réalisation de 500 logements et d’en laisser 700 pour la fin de l’année prochaine est injuste ! C’est inacceptable d’abuser de notre patience», déplorent les protestataires. Ces derniers demandent le lancement des travaux de tous les logements inscrits au programme de l’AADL 2 à Laghouat. Pour rappel, le mouvement de protestation en question a commencé dimanche dernier.
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