jeudi 25 janvier 2018

Le directeur du Centre de recherche en technologie industrielle : pas de « saut technologique » sans création de pools de recherche au sein des entreprises

Par quel biais transférer les fruits de la recherche vers les secteurs économique utilisateurs ou, en d’autres termes, créer la courroie de transmission entre cette dernière et les secteurs utilisateurs, c’est ce à quoi s'attele le Centre de recherche en technologie industrielle dépendant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.      Amené à s’exprimer durant l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur de cet organisme, le professeur Mustapha Yahi, estime que l’Algérie ne peut réussir son « saut technologique » sans créer des structures spécialisées chargées de concrétiser au sein des entreprises les résultats de cette recherche. Il explique que ces structures sont conçues comme des éléments de mesure destinées à évaluer « dans un environnement réel », du processus de transfert des résultats de cette recherche vers l’économie, une phase, explique-t-il, qui se fait à travers la certification et l’homologation de projets concrets. Il précise que des actions visant à créer de pareilles structures pour y valoriser ces résultats, sont actuellement en cours au sein des entreprises Sonatrach et Sonelgaz, après l’avoir été au profit de l’ANP et de la DGSN, en particulier. Parmi les résultats obtenus par les experts travaillant sous l’égide du centre de recherche qu’il dirige, le professeur Yahi fait, à titre d'exemple, état de la réalisation de divers types de drones destinés à la prospection d’hydrocarbures, à la surveillance des réseaux électriques ainsi qu’à divers usages dans le secteur de l’agriculture. Il souligne, par ailleurs, que l’ensemble des travaux entrepris actuellement par les chercheurs Algériens au sein des universités, sont tous orientés vers les trois axes prioritaires retenus par le gouvernement, à savoir la réalisation de la sécurité alimentaire de l’Algérie, la santé de ses citoyens et sa sécurité énergétique.  


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire