Santé : La Fondation algérienne de la recherche médicale est née

La Fondation algérienne de la recherche médicale est née. Quelque 40 médecins et chercheurs dans le domaine médical ont tenu une assemblée générale constituante, jeudi dernier, à Alger. Cette fondation, qui regroupe des médecins et des chercheurs dans plusieurs spécialités, a pour objectif de «donner un point de vue de spécialistes sur les questions liées à la santé et à la recherche médicale», souligne le Dr Mohammed Laïfa, président du bureau provisoire de cette fondation. Ce dernier a, lors d’une déclaration faite à la presse avant la tenue de l’AG, expliqué que cette instance vise à réunir les médecins et chercheurs algériens et leur offrir une tribune d’expression. Elle vise également à solliciter les médecins et les chercheurs exerçant à l’étranger. «L’Algérie, qui ne profite pas des compétences de ses enfants dans le domaine, doit faire l’inventaire des capacités.» La Farm veut lancer une opération pour faire profiter le pays de ses médecins exerçant à l’étranger. Cette fondation vise ainsi à fournir un cadre d’expression adéquat aux différents spécialistes. «Nous ne sommes pas des concurrents des instances et société savantes déjà existantes», précise le Dr Laïfa qui exerce comme diabétologue à Alger. «Nous voulons peser sur le débat concernant les questions qui tracassent les Algériens», explique le membre fondateur de la Farm. Selon ses fondateurs, il y a un besoin de répondre aux besoins d’avis de spécialistes. Cet avis est sollicité concernant les campagnes de vaccination qui se déroulent ces dernières années dans un tapage médiatique souvent peu avantageux. Autres segments d’intervention : apporter des avis scientifiques sur les produits sur le marché. «L’affaire RHB n’aurait pas existé, si une fondation scientifique avait tranché avec des arguments scientifiques», soutient notre interlocuteur. La fondation aura donc à répondre aux parties qui la solliciteront. «La fondation peut également s’auto-saisir sur les questions d’actualité médicale. Elle veut prendre part au débat.»