Le président turc a exprimé le souhait de son pays de signer «dans les plus bref délais» la convention relative à la promotion et la protection réciproques des investissements, en négociation depuis longtemps. Au second jour de sa visite officielle, le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé, hier, son souhait de tripler le volume des échanges commerciaux avec l’Algérie pour atteindre 10 milliards de dollars. «Le volume des échanges commerciaux s’élève actuellement à 3,5 milliards de dollars, ce qui est insuffisant. Nous souhaitons porter ce chiffre à 5 milliards dans un premier temps pour atteindre ensuite 10 milliards de dollars», a estimé le président turc lors de son allocution à l’ouverture des travaux du Forum des hommes d’affaires algériens et turcs, en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ainsi que de plusieurs ministres des deux pays. La Turquie souhaite tripler le volume des échanges commerciaux avec l’Algérie, pour atteindre 10 milliards de dollars, a affirmé, hier à Alger, le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, au second jour de sa visite officielle. «Le volume des échanges commerciaux s’élève actuellement à 3,5 milliards de dollars, ce qui est insuffisant. Nous souhaitons porter ce chiffre à 5 milliards dans un premier temps pour atteindre ensuite 10 milliards de dollars», a estimé le président turc lors de son allocution à l’ouverture des travaux du Forum des hommes d’affaires algériens et turcs, en présence du Premier ministre, Ahmed Ouayhia, ainsi que plusieurs ministres des deux pays. «L’Algérie, qui est une île de stabilité politique et économique dans le bassin méditerranéen et en Afrique, offre d’importantes et diverses opportunités d’investissement», a-t-il ajouté, exhortant les entreprises et hommes d’affaires turcs à «développer leurs activités dans ce pays frère». Recep Tayyip Erdogan a également exprimé le souhait de son pays de signer «dans les plus bref délais» la convention relative à la promotion et la protection réciproques des investissements, en négociation depuis longtemps. «Les investissements et le commerce gagneront en volume à mesure que le travail de nos hommes d’affaires en Algérie sera facilité», a-t-il affirmé, en insistant sur la nécessité de réunir, dans les meilleurs délais, la commission mixte afin d’impulser un nouvel élan à la coopération économique entre les deux pays. M. Erdogan s’est par ailleurs félicité de la signature d’un mémorandum d’entente entre le groupe Sonatrach et les groupes turcs Rönesans et Bayegan, portant sur un investissement d’un milliard de dollars dans le domaine pétrochimique. Sonatrach fournira notamment la matière première pour la production de 450 000 tonnes de polypropylène par an. La Turquie, par la voix de Nail Olpak, président du Conseil des relations économiques étrangères de Turquie, a également réitéré son désir de créer une zone de libre-échange avec l’Algérie. Pour sa part, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a souligné que les relations bilatérales entre les deux pays se sont intensifiées et diversifiées, à travers des partenariats industriels multisectoriels et un renforcement des échanges commerciaux, depuis la signature d’un traité d’amitié et de coopération en mai 2006. Preuve de cette intensification, selon lui, l’implantation de près de 800 entreprises turques activant dans divers secteurs à travers le pays. La Turquie est le 3e client et le 7e fournisseur de l’Algérie avec un volume d’échanges commerciaux de près de 4 milliards en 2017, a rappelé M. Ouyahia. L’Algérie est le 4e pays dans le monde où les entreprises turques ont obtenu le plus grande nombre de contrats pour un montant 3,5 milliards de dollars en 2015, selon les chiffres présentés par le Premier ministre. «Ces indices de l’état de nos relations économiques constituent une preuve des potentialités existantes et qu’il faudra renforcer davantage dans tous les secteurs», a souligné Ahmed Ouyahia, en exprimant la disponibilité du gouvernement à accélérer la concrétisation des accords passés, en vue de hisser le niveau de relations économiques au rang d’«excellence». De son côté, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, s’est félicité de «la haute qualité» des relations bilatérales en citant des cas de réussite, notamment celui du complexe sidérurgique d’aciérie et de laminoirs, à Oran, du groupe turc de droit algérien Tosyali et le complexe intégré de textile de Sidi Khettab à Relizane. Il a, en outre, évoqué la nécessité de renfoncer davantage la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de la sous-traitance, l’énergie et les échanges scientifiques. A noter que 7 accords de partenariat et de coopération et mémorandums d’entente dans les secteurs des hydrocarbures, agriculture, tourisme, enseignement supérieur, diplomatie et celui de la culture ont été signés lundi soir entre les deux pays.
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