Le mois dernier, seuls les prix des biens alimentaires ont connu une légère baisse de 0,9% comparativement à ceux de décembre 2017. L’inflation continue à se maintenir à des niveaux élevés alors que le gouvernement peine à la contenir. En effet, l’inflation grimpait à 5,2% en janvier sur les 12 derniers mois, selon l’Office national des statistiques (ONS), cité hier par l’APS. Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation en janvier 2018, qui est l'indice brut des prix à la consommation en janvier 2018 par apport à décembre 2017, elle a été de 0,5%. Le mois dernier, seuls les prix des biens alimentaires ont connu une légère baisse de 0,9% comparativement à ceux de décembre 2017. Il s’agit des produits agricoles frais (-2,3%), particulièrement la viande blanche (-6,6%), les légumes (-8%) et la pomme de terre (-10,2%). Par contre, pour les produits alimentaires industriels (agroalimentaires), leurs prix ont grimpé de 0,5%, entraînés par l’augmentation des prix de certains produits, dont essentiellement les laits, fromages et dérivés (+1,4%) et les fruits secs (+2%). S’agissant des prix des produits manufacturés, ceux-ci ont connu une hausse de 1,6% générée par le relèvement des prix de certains produits, principalement les carburants avec une hausse de 17%, et les tabacs, allumettes et articles de tabagie dont les prix ont augmenté de 10,6%. La tendance haussière des prix a également concerné les services (+1,8%) due essentiellement à l'augmentation des tarifs de transport (+6,7%). Par groupe de biens et services, l’augmentation des prix a touché les meubles et articles d’ameublement (+0,3%), les transports et communication (+3,2%), l’éducation, culture et loisirs (+0,6%) et le divers (+3,3%), tandis que le reste s’est caractérisé par des stagnations. La loi de finances 2018, qui prévoit une inflation de 5,5%, a institué de nouvelles taxes et en a revu d’autres à la hausse pour compenser la chute des recettes pétrolières divisées par deux depuis l’effondrement des cours du baril de pétrole. Ces augmentations ont eu pour conséquence de rogner davantage le pouvoir d’achat des ménages, déjà en berne.
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