Ce sont 5446 enseignants qui ont repris leurs postes, enterrompant ainsi la grève du Cnapeste entamée le 30 janvier dernier. Ce chiffre révélé par les services des ressources humaines du ministère de l’éducation est celui arrêté le 22 février passé. A la même date, 3816 enseignants ont été radiés, après la deuxième mise en demeure qui leur a été adressée, suite au verdit de la justice qui a jugée ce débrayage d’illégal. Ces radiations s’ajoutent aux 581 décisions qui concernent les enseignants grévistes de la wilaya de blida. Le ministère a menacé « d’appliquer la réglementation » concernant la radiation des enseignants en grèves illégale, considérés en abandon de poste s’ils ne se soumettent pas à la mise en demeure qui leur est adressée. 19.000 enseignants risquaient la radiation pour ce motif, avait déclaré la ministre au début de la semaine dernière. Ces chiffres n’ont pas été confirmés par le syndicat concerné dont les responsables n’ont pas voulu répondre à nos sollicitations. Ce syndicat qui promet sur sa page officiel sur le réseau social Facebook « du nouveau », a jugé « d’illégales » les décisions de radiations des enseignants. « Ces décisions ne sont pas signées par les contrôleurs financiers censés valider le constats de l’absence du postes, argument sur lequel q’appuie la direction de l’éducation qui émet ces décisions de radiations », souligne le Cnapeste, dans un communiqué diffusé sur sa page officielle. Au moment où le Cnapeste campe sur sa position concernant la poursuite de la grève, le ministère rassure les élèves et leurs parents. « Toutes les mesures sont prises pour leur garantir leur droit constitutionnel à l’enseignement. A vous de travailler, d’être assidus. A nous de garantir l’encadrement nécessaire et de vous assurer que nous tiendrons compte de la complexité de la situation qui vous a été imposée », a-t-elle écrit dans un message adressé jeudi aux élèves.
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