Professionnels, assureurs et experts de l’automobile ont assisté, hier, à un riche débat autour du thème «Les 8 fondamentaux du VO de la reprise à la vente», lors de la tenue de la seconde édition du Club Argus Algérie, en partenariat avec l’AC2A, au Salon Equip Auto 2018, qui se tient à la Safex, aux Pins Maritimes. Cet événement auquel ont pris également part d’autres acteurs de l’écosystème VO a aussi été une occasion pour les participants de partager des informations plus précises pour définir les valeurs sur le véhicule d’occasion. Mais avant cela, l’occasion pour Fabian Lecoeuche, directeur du développement à l’international d’Argus, de rappeler à l’assistance le contexte «spécifique» et «très difficile» dans lequel a été créé Argus Algérie. «Près d’un million de VO nourrissent le marché de l’occasion, mais malheureusement il manque la valeur de référence officielle pour coter un VO», a-t-il indiqué. Une aubaine pour la création d’Argus Algérie qui «essaye d’apporter de la confiance, des valeurs et de s’insérer dans l’écosystème», souligne Fabian Lecoeuche. «Aujourd’hui, c’est vrai qu’il manque encore des véhicules à intégrer dans la plateforme, mais celle-ci est affinée et enrichie quotidiennement», rassure Mourad Saadi, le gérant d’Argus Algérie. Largus.dz a installé récemment une commission, composée de constructeurs automobiles, d’experts, d’assureurs, de loueurs et de marchands. Selon Mourad Saadi, «ces derniers ont été agréablement surpris par les valeurs que nous affichons sur notre référentiel». En effet, tous les acteurs de l’écosystème VO sont intervenus autour du thème du jour, ont salué et adopté la plateforme d’Argus, permettant de définir une valeur de référence pour un VO dans le cadre d’une reprise par un professionnel. C’est notamment le cas de Mahi Abdelhamid d’Alliance Assurances, lequel, intervenant dans l’une des étapes des «8 fondamentaux du VO» a estimé que «la cote Argus va rétablir les assurés dans leurs droits, éviter le manque à gagner, mettre fin aux litiges et éviter la fausse valeur». A noter que les différentes étapes sont : estimation sur le web, diagnostic entretien, estimation définitive, rachat du véhicule/reprise, prix de vente, remise en état, publication et vente garantie, financement. De son côté, le directeur pièces et services chez Peugeot Algérie, Lotfi Adi, estime que «l’acte de la reprise d’un VO est très important». «Il faut que l’on soit efficace et rapide pour pouvoir évaluer le coût réel des réparations», a-t-il précisé. L’orateur rappelle l’offre d’aide à la revente de véhicules d’occasion «la Griffe», lancée par la marque au lion en mai 2016. Lotfi Adi avoue qu’«à cause de la crise, il y a eu de moins en moins de véhicules qui rentraient dans nos ateliers». De ce fait, il a plaidé pour la professionnalisation du métier du VO. Sylvain Borre, directeur Afrique Moyen-Orient de Continental, intervenant au sujet des pneumatiques, regrette que «le rôle du pneu est souvent négligé», et pourtant «c’est une pièce d’usure comme toutes les autres». Ainsi, toute en énumérant les principales caractéristiques d’un pneu, Sylvain Borre estime que lors de la reprise d’un VO, «il faut respecter l’équipement première monte, tenir compte des dimensions et aussi la mise de charge et l’indice de vitesse». Haboub Tarik, Head of Automotive, Mapfre, estime de son côté, qu’«l’outil d’Argus Algérie peut nous être utile pour nous coter les véhicules au moment de l’extension de garantie». «Il y a une synergie entre Malfre et l’Argus Algérie qui est un moyen de qualifier et de coder un VO». Après avoir passé en revue toutes les valeurs d’un véhicule, l’expert automobile Mabed Omar tranche sur la cote Argus Algérie comme étant «la meilleure référence pour coter un VO».
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