Finalement les superviseurs et les assistants pédagogiques sont allés au bout de leur menace, qu’ils avaient soulevée la semaine dernière, et ont observé un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation. En effet, le bureau local du syndicat de cette catégorie d’employés du secteur de l’éducation a rendu public, il y a quelques jours, un communiqué mettant en garde la directrice de l’éducation contre la dégradation de leurs conditions socioprofessionnelles, tout en lui rappelant ses responsabilités face à leurs doléances. «Nous sommes étonnés par la fuite en avant de la première responsable de l’éducation et surtout son recours à deux mesures dans ses réactions aux revendications des syndicats autonomes du secteur, n’ont cessé de tempêter les auteurs de cette action. C’est devant cette indifférence de la directrice face à nos écrits répétitifs et son refus d’ouvrir un dialogue responsable sur les conditions déplorables que vit cette frange du secteur, que nous sommes là dans la rue pour signifier notre désolation», ont souligné les protestataires venus en grand nombre en dépit des fortes précipitations qui ont caractérisé cette journée. Ainsi, une série de revendications a été énumérée par les mécontents pour, disent-ils, répondre à leurs aspirations et leur permettre d’accomplir leurs missions dans les meilleures conditions et surtout garantir aux apprenants le milieu idéal pour leur scolarisation. Ainsi, ils réclament l’exécution des décisions judiciaires relatives à la régularisation des assistants intégrés en 2002, la révision de la carte administrative de cette catégorie au niveau des collèges et lycées, la régularisation des reliquats financiers toujours en suspens, l’organisation des cycles de formation aux assistants et superviseurs et leur offrir des opportunités de promotion, la valorisation de l’expérience professionnelle et du diplôme scientifique. Ils demandent aussi à la direction de leur réserver un bureau équipé. «Nous sommes un syndicat comme tous les autres et nous devons être traités sur le même pied d’égalité», clamaient-ils en dénonçant encore une fois la politique du favoritisme.
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