mercredi 1 juin 2016

Bouteflika veut un «nouveau modèle économique»

Le «nouveau modèle économique» sera discuté lors de la tripartite qui se tiendra le 5 juin à Alger. Après des mois d’absence, Abdelaziz Bouteflika a présidé, hier, un Conseil des ministres consacré à certains textes d’application des instances qui ont découlé de la nouvelle révision constitutionnelle. Mais comme l’urgence du moment est plutôt à chercher dans le secteur économique et social, le chef de l’Etat a évoqué, comme l’a fait le Premier ministre avant lui, la «nécessité de fonder un nouveau modèle économique». Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a salué la prochaine réunion de la tripartite, appelant les participants à ces assises «à concrétiser leur engagement contracté en 2014 par l’adoption du Pacte économique et social en s’engageant ensemble pour l’application du nouveau modèle économique destiné à dynamiser la croissance et l’investissement hors hydrocarbures, tout en préservant la cohésion sociale de notre nation, dans le cadre de la justice sociale et de l’Etat de droit». Ce «nouveau modèle économique» sera discuté lors de la réunion tripartite qui se tiendra le 5 juin prochain à Alger. Ce Conseil des ministres a permis, également, de jeter les bases du nouveau Conseil national des droits de l’homme. Le nouveau texte définit la composition de ce Conseil «où siégeront notamment des représentants désignés par le président de la République, des représentants des deux Chambres du Parlement, des représentants d’associations chargées des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant et des personnes handicapées, ainsi que des représentants des syndicats dont ceux des avocats et des journalistes», indique le communiqué du Conseil des ministres. Un organisme qui signifie, selon Abdelaziz Bouteflika, l’«attachement profond de notre pays au respect des droits de l’homme, lesquels furent partie indissociable du combat de notre peuple pour la liberté et la justice». «Ce sont là des acquis majeurs dont le Conseil national des droits de l’homme sera un gardien vigilant, tout comme j’espère, qu’il en sera le témoin impartial auprès des instances régionales et internationales des droits de l’homme», a conclu le président de la République. Ce Conseil national des droits de l’homme remplacera la Commission nationale consultative de promotion et protection des droits de l’homme. Les autres dispositions, contenues dans la révision constitutionnelle de février dernier, ne figurent pas dans le menu du Conseil des ministres d’hier. C’est le cas de l’académie de langue amazighe, celle de la langue arabe et le conseil supérieur de la jeunesse.  

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