Le système d’organisation des sessions du baccalauréat, en cours depuis de nombreuses années, a « démontré ses limites » face aux nouvelles technologies de communication, considère l’inspecteur général du ministère de l’Education nationale. S’exprimant à propos du déroulement de la session partielle de cet examen, organisée, à partir du 19 juin, par suite d’une fuite de sujets, et qui s’achève, ce jeudi, M. Nedjadi Messeguème affirme qu’elle s’est déroulée dans de bonnes conditions. Intervenant à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il dit sa satisfaction de constater l’absence des incidents qui ont amenés à organiser cette session, dont la réussite, indique-t-il, n’a pu être rendue possible que grâce à un accompagnement efficace des services de sécurité. Il confirme, par ailleurs, que quelque 52.000 élèves, parmi lesquels 45.000 se sont inscrits en qualité de candidats libres, ne se sont pas présentés pour prendre part aux épreuves, « des taux légèrement supérieurs », relève-t-il, à ceux constatés lors de sessions précédentes. Amené à s’exprimer sur une refonte du système d’organisation des examens, dont celui du baccalauréat, en particulier, le représentant du ministère de l’Education signale que cette idée s’est davantage précisée après les interférences créées par l’intrusion constatée des réseaux sociaux. Il s’agit, déclare-t-il, d’aller vers une « réforme totale » du baccalauréat, « qui prendra forme dés l’année prochaine », tant pour ce qui concerne la révision du délai de son déroulement (3 jours au lieu de 5), du niveau des coefficients des épreuves sujettes à examen, de l’introduction d’un contrôle continu, voire de l’aménagement d’épreuves anticipées. M. Messeguème signale, d'autre part, que les dysfonctionnements constatés lors de l’examen du baccalauréat vont également amener à revoir de fond en comble le système de d’organisation de l’ONEC chargé de l’élaboration des sujets d’examen, de leur impression et de leur acheminement vers les lieux de concours.
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