La brigade de gendarmerie de Mouzaïa a mis sous scellés, mardi dernier, le site de production des boissons gazéifiées de l’entreprise Moza, située à Mouzaïa (Blida). Dans un communiqué affiché à l’entrée de l’usine, on peut lire sur ce dernier : «Fermée à titre conservatoire en attendant les résultats des analyses du laboratoire effectuées sur une quantité de bouteilles de boissons». Tout a commencé au début de la semaine dernière lorsqu’une équipe d’inspecteurs de lutte contre la fraude s’est présentée au niveau du site pour enquêter sur un lot de bouteilles de boissons gazéifiées entreposé au dépôt et qui aurait été destiné à la vente alors que la date de péremption évaluée à six mois était largement dépassée. Selon nos sources, le produit incriminé avait déjà fait l’objet d’un retour de son acheteur qui avait signifié que la date de validité de consommation du produit était amplement entamée. Seulement, les responsables chargés du service commercial de l’entreprise «n’ont pas eu la latitude de mettre en quarantaine le produit incriminé, d’où la conclusion par les services de la fraude que ledit produit aurait été destiné à être de nouveau commercialisé». Pour les responsables de l’usine, il n’y avait aucune intention de falsifier la date de consommation du produit, tout en reconnaissant une erreur d’inattention pour ne pas avoir pris les précautions d’usage. Les responsables de l’usine Moza se disent victimes d’une machination orchestrée de l’intérieur du site et que leur produit, soumis à toute la chaîne de contrôle de la qualité et de l’hygiène, n’a jamais fait l’objet de plaintes de la part des consommateurs. Par ailleurs, une autre source évoque l’éventuelle pollution de la source d’eau qu’utiliserait l’entreprise Moza dans ses produits. «La source d’eau est située dans une zone urbanisée et qui contient des conduites d’assainissement, ce qui augmenterait le risque de sa pollution». L’enquête en cours délimitera la responsabilité des uns et des autres.
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