Pénurie de lait pasteurisé à Chlef Le lait pasteurisé a presque totalement disparu des étals des distributeurs de la wilaya de Chlef, et on lui a substitué progressivement du lait ramené de l’Algérois, qui est écoulé à 50 DA le sachet, soit le double du prix officiel . Mais où est passé le quota de lait pasteurisé produit par l’unité publique de Arribs (Aïn Defla) pour les besoins de la wilaya de Chlef ? D’après des distributeurs locaux que nous avons interrogés à ce sujet, la quantité provenant de cette usine — représentant une part importante — a été considérablement réduite depuis plusieurs mois, à l’instar de celle fournie par une unité locale de transformation. Aucune explication, selon eux, n’a été fournie par les responsables concernés quant à cette baisse drastique du lait pasteurisé dans la région. Serait-elle liée à la diminution des quotas de poudre de lait importée, ou à une répartition inégale du produit dont souffrirait cette wilaya de plus d’un million d’habitants ? La question reste pour le moment sans réponse et la situation risque de perdurer, dans la mesure où aucune action n’a été engagée par les pouvoirs publics pour y remédier. Il existe pourtant trois laiteries à Chlef, mais elles restent, curieusement, privées de poudre de lait, ce qui les contraint à se rabattre sur le lait de vache, non sans difficultés d’ailleurs . De la drogue récupérée au large de Cap Tizirine A bord de son sardinier, en fin d’après-midi, mercredi dernier, Djemaï Braham (59 ans) remarque la présence d’un grand paquet qui flotte au large du Cap Tizirine (Cherchell), à quelques encablures d’une crique. Il s’agit de plusieurs kilogrammes de drogue très bien emballée. Le marin-pêcheur n’est pas surpris. Il récupère le paquet et le remet au service des gardes-côtes de la Marine nationale de Cherchell. L’information est passée sous silence. Braham Djemaï s’est montré discret. «J’ai fait un geste que je trouve normal, nous dit-il, car vous connaissez les conséquences dramatiques si ce gros emballage de drogue tombe entre les mains des jeunes, je voulais avoir la conscience tranquille en remettant ce colis aux autorités compétentes», conclut-il. Un simple geste de la part d’un citoyen lambda qui mérite une considération, plus que le silence. Les parents d’élèves disent stop à la grève Le mouvement de grève des enseignants, lancé par le Cnapeste, se poursuit à Blida, surtout dans les lycées. Il en est à sa cinquième semaine (sans compter les vacances d’hiver). Cela se passe au moment où les parents d’élèves ne cessent de s’inquiéter du sort de leurs enfants, notamment ceux des classes d’examen. Ils se rassemblent régulièrement devant l’Académie et le siège du syndicat Cnapeste pour dire stop à cette grève illimitée. Pendant ce temps, les syndicalistes campent sur leur décision et exigent le départ de la directrice de l’éducation pour que la grève soit arrêtée. Cette responsable a, de son côté, procédé aux ponctions sur salaires des enseignants grévistes et a eu recours à une centaine d’enseignants vacataires pour rattraper les cours perdus. Toutefois, certains enseignants sollicités ont décliné la proposition de l’Académie en solidarité avec les grévistes. Un plan «médecine traditionnelle» pour lutter contre la pénurie de médicaments au Venezuela Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a présenté hier un «plan de médecine traditionnelle» pour lutter contre la pénurie de médicaments, ont rapporté des sources médiatiques. Le «Plan médecine 100% naturelle» veut «redonner vie à la santé traditionnelle et coutumière, les recettes de grand-mère», a annoncé Nicolas Maduro au cours d’une conférence de presse dans le palais présidentiel de Miraflores. «Je suis en train de me soigner d’une terrible grippe qui m’a mis sur les genoux en début d’année grâce à la camomille, de l’aloe vera, du citron et un peu de miel. C’est une recette traditionnelle de ma famille (...). La médecine scientifique et la médecine traditionnelle doivent aller de pair», a ajouté le président. Ce plan «médecine traditionnelle», est destiné à encourager les Vénézuéliens à se soigner avec des plantes et des produits naturels, alors que le pays connaît une grave pénurie de médicaments, estimée à 95% par la coroporation médicale. Depuis l’année dernière, des manifestations pour protester contre la pénurie de médicaments et de produits de première nécessité agitent le pays.
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