Par rapport aux 32.921 accidents de la route constatés durant les 11 premiers mois de 2015, il n’en a été enregistré que 23.532, permettant d’épargner 1.200 vies, s’est félicité, mercredi, le directeur du Centre de prévention et de sécurité routière. S’exprimant à la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Ahmed Naït El Hocine indique en outre, que par rapport aux 4.264 tués sur les routes en 2015, il en a été observé 3.372 durant les 11 premiers mois de 2017. Il estime, d’autre part, que l’introduction prochaine du permis à points et l’installation de la délégation nationale de la sécurité routière, dont le financement sera, dit-il, assuré, en partie, par le produit des amendes forfaitaires, l’année 2018, sera celle de la sécurité routière. Citant des sources de la Gendarmerie nationale, l’intervenant note, par ailleurs, que 95% des accidents sont liés à des facteurs humains parmi lkequels il cite l’inobservation des règles de conduite et l’excès de vitesse. Il y impute également l’état des infrastructures routières et des lacunes dans la signalisation pour laquelle, relève-t-il, il n’existe pas encore de schéma directeur. Amené à expliquer les raisons du retard constaté dans la remise à leurs titulaires des nouveaux spécimens biométriques de permis à points, dont l’entrée en vigueur, annoncée par le ministère de l’Intérieur, devait initialement débuter dans le courant du 1er semestre de 2018, l’intervenant l’impute à un « contretemps » dont il assure qu’il sera réparé à la fin du mois de janvier courant. Si l'on en croit M. Ahmed Naït El Hocine, compte tenu de « l’ampleur et de la complexité » de cette opération, ce contretemps est « vraiment insignifiant », du fait, ajoute-t-il, que la remise de ces documents n’est différée d’un mois et que l’entrée en vigueur du système de gestion des points de permis ne débutera que « vers le mois de juillet 2018 ». Par rapport au retrait de leur document de conduite aux automobilistes pris en faute, il considère qu’à travers de celui à points, c’est tout le système de sanctions qui, va être révisé. Il considère, de plus, que celui-ci a une portée tout à la fois « répressive et éducative », les conducteurs étant ainsi amenés à corriger leur conduite et leurs comportements. L’introduction du permis à point, tient-t-il à signaler, viendra mettre un terme au retrait immédiat de ce document, dont il observe qu’il constitue un « cauchemar » pour les automobilistes, particulièrement pour les chauffeurs professionnels contraints de cesser, même si c’est pour un temps, leurs activités.
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