mercredi 3 janvier 2018

Sécurité routière : M. Naït El Hocine fait état d’une notable baisse des victimes d’accidents, entre 2015 et 2017

Par rapport aux 32.921 accidents de la route constatés durant les 11 premiers mois de 2015, il n’en a été enregistré que 23.532, permettant d’épargner 1.200 vies, s’est félicité, mercredi, le directeur du Centre de prévention et de sécurité routière. S’exprimant à la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Ahmed Naït El Hocine indique en outre, que par rapport aux 4.264 tués sur les routes en 2015, il en a été observé 3.372 durant les 11 premiers mois de 2017. Il estime, d’autre part, que l’introduction prochaine du permis à points et  l’installation de la délégation nationale de la sécurité routière, dont le financement sera, dit-il, assuré, en partie, par le produit des amendes forfaitaires, l’année 2018, sera celle de la sécurité routière. Citant des sources de la Gendarmerie nationale, l’intervenant note, par ailleurs, que 95% des accidents sont liés à des facteurs humains parmi lkequels il cite l’inobservation des règles de conduite et l’excès de vitesse. Il y impute également l’état des infrastructures routières et des lacunes dans la signalisation pour laquelle, relève-t-il, il n’existe pas encore de schéma directeur. Amené à expliquer les raisons du retard constaté dans la remise à leurs titulaires des nouveaux spécimens biométriques de permis à points, dont l’entrée en vigueur, annoncée par le ministère de l’Intérieur, devait initialement débuter dans le courant du 1er semestre de 2018, l’intervenant l’impute à un « contretemps » dont il assure qu’il sera réparé à la fin du mois de janvier courant. Si l'on en croit M. Ahmed Naït El Hocine, compte tenu de « l’ampleur et de la complexité » de cette opération, ce contretemps est « vraiment insignifiant », du fait, ajoute-t-il, que la remise de ces documents n’est différée d’un mois et que l’entrée en vigueur du système de gestion des points de permis ne débutera que « vers le mois de juillet 2018 ». Par rapport au retrait de leur document de conduite aux automobilistes pris en faute, il considère qu’à travers de celui à points, c’est tout le système de sanctions qui, va être révisé. Il considère, de plus, que celui-ci a une portée tout à la fois « répressive et éducative », les conducteurs étant ainsi amenés à corriger leur conduite et leurs comportements. L’introduction du permis à point, tient-t-il à signaler, viendra mettre un terme au retrait immédiat de ce document, dont il observe qu’il constitue un « cauchemar » pour les automobilistes, particulièrement pour les chauffeurs professionnels contraints de cesser, même si c’est pour un temps, leurs activités.  


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