Le CSS est un club sétifien de volley-ball. Il évolue aujourd’hui en première division 1 A aux côtés des intouchables GS Pétroliers et NR Bordj Bou Arréridj. Ce club créé en mars 2011 a réussi 4 accessions consécutives pour atteindre la super-divison en 2016. Cette belle performance revient en grande partie à son président, un ex-pilier du volley algérien, Hammoudi Nekaâ. Ancien volleyeur, il a passé l’essentiel de sa carrière à l’Entente de Sétif. Il a également porté très haut les couleurs nationales. Envisageant une carrière d’entraîneur de volley-ball, Hammoudi Nekaâ a drivé son club adoptif avant de prendre en main les juniors de l’équipe nationale. De retour à Sétif, il rencontra beaucoup de problèmes avec son club de toujours. C’est alors qu’il prit la décision de créer un nouveau club, nommé le Club Sportif Sétifien, et d’essayer de l’emmener le plus loin possible. Après cinq excellentes années de travail sérieux dans la discrétion totale, le CSS est enfin arrivé dans la cour des grands en 2016. Aujourd’hui, le CSS suit la politique tracée par son président. Le club possède 90 athlètes entre les catégories école, cadets, minimes juniors et seniors. L’objectif du club pour cette saison reste le maintien dans la première division avant de viser à l’avenir de jouer le championnat et la coupe d’Algérie. Ayant l’amour du volley-ball dans le sang, Nekaâ a toujours fait de la prospection une marque de fabrique de ce nouveau club. Toutefois, le CSS rencontre de nombreux obstacles comme nous le confirme son président, Hammoudi Nekaâ : «Mon club vit uniquement grâce à l’argent attribué par les autorités locales, à l’image de l’APC et de la DJS de Sétif», avant d’ajouter que son équipe fait face à une crise financière, car il n’est sponsorisé par aucune société privée. Le club souffre également de l’absence de salle d’entraînement, et de bureau et de l’inexistence de moyens pédagogiques. Il n’a pas manqué de saluer les sacrifices et les performances de ses joueurs. A la fin, certains joueurs ont avoué que s’ils n’avaient pas un président aussi dévoué que Nekaâ, ils n’auraient peut-être jamais pu faire carrière dans le volley qu’ils aiment tant.
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