Depuis quelques jours, des rumeurs relatives à l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy rapportent que certains de ses responsables seraient en train de mener une politique de licenciement des travailleurs dans le but d’alléger les charges de l’entreprise. Il s’agit, en fait, de plusieurs travailleurs qui seraient incités par les responsables de l’entreprise à rompre leur contrat et bénéficier du pack de fin de service qui leur est offert.
La raison qui pousse plusieurs éléments de cette entreprise, notamment des cadres, à démissionner. Cette information rapportée par le quotidien arabophone El Bilad fait état d’une date butoir, pour ce pack, fixée au 31 du mois en cours. Au-delà de cette date, selon la même source, Djezzy pense à compresser son effectif et à licencier sans condition près de 1200 travailleurs.
Même Salim Tamani, responsable des médias à Djezzy, nie l’existence d’un plan social de politique de compression des travailleurs et de licenciement. Cependant, il confirme une «offre de départ volontaire» au profit des cadres de l’entreprise désirant mettre fin à leur collaboration en bénéficiant d’une indemnité de départ. Il réfute aussi la présence d’une date butoir.
Cette «opportunité» de départ s’inscrit, d’après notre interlocuteur, dans le plan de transformation de Djezzy et la nouvelle dynamique que veulent lui offrir ses responsables. Pour rappel, le premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie est passé par une zone de turbulences caractérisée par un redressement fiscal, le changement de son actionnariat, permettant à l’Etat algérien de détenir 51% de ses actions, une période de torpeur puis l’installation de Ghada Gebara en qualité de directrice générale de l’entreprise.
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