Le chef de cabinet du ministère de l'Education nationale Abdelwahab Guellil a indiqué, jeudi à Alger, que 31 personnes impliquées dans la fuite des sujets du baccalauréat ont été identifiées, affirmant que "l'examen ne sera pas refait". M. Guellil a précisé dans une déclaration à la Radio nationale que "les services de sécurité ont interpellé 31 personnes impliquées dans ces fuites après leur identification par l'adresse IP". Il a ajouté que les services de sécurité ont également auditionné une femme qui pourrait être, a-t-il dit, à l'origine de la fuite des sujets de l'épreuve d'histoire et géographie". Il a précisé que la mise en cause est actuellement sous contrôle judiciaire. Le chef de cabinet au ministère de l'Education nationale a par ailleurs indiqué que les résultats de l'enquête ouverte par le ministère de l'Education nationale révéleront s'il y a eu fraude ou non. Il a affirmé que "l'examen du bac ne sera pas refait", précisant que le ministère tiendra cet après-midi une réunion d'évaluation avec la participation des partenaires sociaux (syndicats et associations de parents d'élèves) pour arrêter les mesures à prendre ultérieurement". Il a souligné à ce propos "la nécessité de revoir les modalités de déroulement du baccalauréat et de développer les moyens de travail de l'Office national des examens et concours (ONEC) qui ne cadrent plus avec le développement technologique et les méthodes pédagogiques". S'agissant des tentatives de fraude, M. Guellil a déclaré que 221 tentatives de fraude par des moyens de la technologie moderne ou traditionnels ont été déjouées. Il a reconnu que les "moyens utilisés pour combattre la fraude " n'étaient pas efficaces à 100 pc", ajoutant que des cas de violence contre les encadreurs ont été enregistrés lors de cette session. Au sujet du nombre d'élèves retardataires, le ministère a recensé, selon lui, 907 candidats dont 728 candidats libres.
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