dimanche 17 décembre 2017

Des acteurs politiques, syndicaux et associatifs dénoncent

Quatre partis politiques, à savoir l’UDS, le PT, le PST, Jil Jadid ainsi que le syndicat Snapap, le Forum socialiste, l’association culturelle AAI de l’université de Béjaïa et l’ADIC, le Café littéraire de Béjaïa, la Fondation Hachemi Cherif et le CNES de l’université de Béjaïa se sont réunis, hier, au siège de la CDDH à l’appel du comité de solidarité des travailleurs. Saluant la mobilisation des étudiants lors de la marche de lundi dernier, les participants ont dénoncé la répression qui s’est abattue sur les manifestants de Bouira et de Batna. Dans le sillage de la protestation contre le rejet de l’amendement portant généralisation et obligation de l’enseignement de tamazight sur tout le territoire national, ils ont revendiqué «la promulgation d’une loi organique portant mise en œuvre de l’article 4 bis consacrant l’officialité de Tamazight» en prévenant contre l’instrumentalisation de cette cause et contre les dérives pouvant y découler. Rejetant les mesures «antisociales» contenues dans la loi de finances 2018, ils estiment que ces «dispositions comme la suppression de l’impôt sur la fortune et les différentes hausses des prix provoquent un ras-le-bol et des contestations qui ne cessent de s’amplifier». Pour eux, «le rejet de l’amendement et ces mesures ainsi que ce blocage renseignent sur une orientation libérale du régime et sur l’absence d’une volonté politique de prendre en charge d’une manière effective la revendication amazighe» avant d’appeler à l’abrogation de la loi 91/19 relatives aux réunions et manifestations publiques.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire