jeudi 14 décembre 2017

Le journaliste sportif Ahmed Achour tire sa révérence

Ahmed Achour, l'un des doyens de la presse sportive algérienne, est décédé jeudi à l'hôpital Mustapha-Pacha (Alger) à l'âge de 68 ans des suites d'une crise cardiaque, a appris l'APS auprès de ses collègues au journal Le Temps d'Algérie où il travaillait.          Ahmed Achour se préparait à prendre sa retraite après une longue carrière qui a débuté en 1969, alors qu’il était encore lycéen. Il a fait ses premières classes dans le journal El-Moudjahid où il avait mené une carrière de pigiste tout en poursuivant en parallèle des études en chirurgie dentaire à la faculté d’Alger. Le diplôme obtenu en 1977, il a ouvert dans les années 1980 un cabinet dentaire dans son village natal à Khemis El-Khechna (Boumerdès) mais les conditions sécuritaires de l’époque n’étaient pas appropriées pour qu’il y puisse continuer à exercer son métier. Ahmed Achour n’avait jamais coupé ses liens avec le milieu de la presse qu'il a toujours continué à  fréquenter et c'est ainsi que dans les années 1990, le journal El Moudjahid lui propose un poste permanent. Il est resté dans cet organe quelques années avant de travailler pour d’autres journaux comme Liberté, L’Expression puis Le Temps d'Algérie. Passionné de sport, Ahmed Achour est connu de toutes les générations de journalistes et de sportifs. Il a couvert de grandes manifestations sportives nationales et internationales (jeux Olympiques dont les derniers en 2016 à Rio de Janeiro et Coupe du monde). Le dernier événement couvert par le défunt est le symposium organisé par la Fédération algérienne de football (FAF) les 11 et 12 décembre à Alger. Ahmed Achour était très apprécié dans le milieu sportif pour sa sobriété, sa gentillesse et ses qualités morales. Les présidents de la FAF et de la Ligue de football professionnel (LFP), Kheïreddine Zetchi et Mahfoud Kerbadj, ont présenté leurs condoléances les plus attristées à sa famille et ses proches.  L'enterrement aura lieu demain après la Prière du Vendredi (Djoumouaâ) au cimetière Sidi Tayeb d'El-Harrach (Alger). APS


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