Les forces de sécurité ont procédé, hier soir, a des interpellations parmi les médecins résidents venus des wilayas de l’est du pays pour participer au sit-in prévu, ce matin mardi, au CHU Mustapaha Pach à Alger. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a dénoncé dans un communiqué « les agissements des forces de l’ordre qui ont procédé en tenues civiles à des interpellations arbitraires de nos confrères, et ce, sans aucune raison valable alors qu’ils effectuaient des déplacements pour assister au sit-in national qui se tiendra demain 23/01/2018 (aujourd’hui ndlr) au niveau de l’hôpital Mustapaha ». Selon le Camera, « plusieurs autres médecins résidents ont été privés de moyens de transport tel que le train Alger-Annaba où des contrôleurs (de la SNTF) ont signalé aux forces de sécurité la présence de médecins ». Le Collectif s’est interrogé « Est-ce que être médecin est devenu un crime en Algérie ? ». Toutefois, ces atteintes à la liberté de circulation n’ont pas empêché des centaines de médecins résidents à prendre part au sit-in de protestation organisé ce matin à l’intérieur du CHU Mustapha Pacha. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui s’exprimait samedi dernier en sa qualité de SG du RND, a affirmé que les marches demeureront interdites à Alger. Pis encore, le Premier ministre a pris la défense des éléments de la police qui ont fait, en usant de leurs matraques, plusieurs blessés parmi les médecins lors d'une manifestation organisée le 3 janvier dernier à Alger. Pour rappel, les forces de sécurité ont empêché, dimanche dernier, les retraités de l’armée d’entrer à la capitale. Lire aussi : Approche autoritaire des conflits
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire