- Pédagogiquement, que faut-il faire maintenant ? Vu l’expérience vécue dans le passé, c’est difficile de réorganiser l’examen dans l’immédiat. Sur tous les plans, il s’agit vraiment d’une mission très délicate et difficile. Si le bac est vraiment gâché, il faudrait réfléchir à une deuxième session au mois de septembre, mais pas avant. Il faudrait alors retarder la rentrée scolaire et avoir le temps aussi de mobiliser tout le monde qui était sur le pont pour ces épreuves à la session de mai. Le bac est contaminé. - Quelle est la solution à votre avis pour éviter désormais ce genre de fuites ? Le problème est surtout technique. Ce qui s’est passé est d’ordre technique et non pas pédagogique. Mais, à mon avis, il faut partager le bac en deux sessions. C’est-à-dire, d’abord composer dans les matières littéraires et langues, puis en deuxième partie les candidats seront examinés dans les matières scientifiques. Il faudrait penser dès maintenant à adopter ce modèle. - Sur les réseaux sociaux, une campagne contre la ministre est d’ores déjà lancée. S’agit-il d’une fuite politique ? C’est un complot contre la ministre. Ce qui est certain, c’est que cette fuite ne vient pas du personnel de l’Education. Je pense qu’il s’agit de partis politiques qui veulent se débarrasser de la ministre. C’est un piège. Il n’est pas impossible que ces politiciens fassent appel à la complicité de certains dans le secteur. Pour le faire, il faudrait plusieurs semaines. Cette session concernera évidemment l’ensemble des épreuves. Il ne s’agira pas d’une session de rattrapage, c’est-à-dire qu’entre-temps les résultats de l’actuelle session ne doivent pas être rendus publics, sinon en septembre le problème des heureux candidats sera également posé.
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