mardi 26 septembre 2017

On vous le dit

Des lycéens refoulés réintégrés par la direction de l’éducation de Tiaret Une trentaine d’élèves du lycée Sahraoui Ghafoul de Tiaret ont été refoulés par le directeur de l’établissement pour s’être présentés dans des tenues inconvenantes. Certains, qui étaient vêtus de pantacourts ont protesté devant le siège de la direction de l’éducation et leur revendication semble avoir trouvé des oreilles attentives, puisque la directrice a décidé de les réintégrer. Cette responsable, qui fait face à d’innombrables problèmes, a déclaré à El Watan : «Bien que cette ancienne directive soit toujours en vigueur depuis le ministre Benmohamed, les directeurs d’établissement ont la latitude de renvoyer des élèves, mais pas d’une manière brutale.» Et d’ajouter qu’ «il faut d’abord procéder par un travail d’approche et continuer à sensibiliser élèves comme parents sur la nécessité de sauvegarder les enceintes éducatives de certaines dérives, dont celles comportementales et vestimentaires». Chef d’escale grâce à papa Il y a des hommes politiques qui profitent bien du système. En plus d’autres privilèges que leur confère leur position, ils font également profiter leur progéniture. C’est le cas de l’ancien président du Mouvement pour la société et la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, qui ne renonce pas à ramener encore une fois son parti dans le giron du pouvoir, après avoir été sorti de l’Alliance présidentielle. Celui qui a été ministre du Travail et de la Sécurité sociale fait tout pour placer ses enfants dans des postes bien rémunérés à l’étranger. Il n’aime pas la misère du bled, ses tracasseries et ses angoisses. Après avoir été adjoint du chef d’escale d’Air Algérie à Alicante (Espagne), un de ses enfants a rejoint un poste similaire à Nice, avant de revenir à Alicante pour occuper le poste de chef d’escale. Soltani junior n’est pas le seul à profiter du système. Les grandes entreprises du pays, les administrations les plus intéressantes au plan salarial (les Affaires étrangères par exemple) sont les plus convoitées par les enfants du sérail. Le wali de Blida s’intéresse à Facebook ! Afin de rendre le travail des collectivités locales plus «visible» et plus «transparent», le wali de Blida, Mostefa Layadi, a instruit les collectivités locales, particulièrement les chefs de daïra, à ouvrir des pages Facebook afin de communiquer constamment avec les citoyens, à travers des espaces interactifs. «Il faut communiquer sur tout ce qui est en rapport avec la gestion des affaires administratives, les réalisations et le suivi des projets, et ce, pour permettre au public d’accéder facilement aux sources d’information dans un cadre transparent et convenable. En plus, la messagerie électronique doit être développée pour répondre aux préoccupations des citoyens», a insisté le wali. Une promotion immobilière devenue centrale à béton Les habitants de la résidence de haï Yasmine 2, à Oran Est, commune de Bir El Djir, ne savent plus à quel saint se vouer. La vie y est devenue insupportable : invasion de chiens, rats, taupes, pollution, poussière de ciment et nuisances sonores, jusqu’à 4 heures du matin parfois. Un indélicat promoteur, d’origine palestinienne, a tout simplement transformé ce qui était censé être une promotion immobilière, en centrale à béton ! La Sarl El Wafa, qui produit du béton, avait pour projet initial de construire un quartier résidentiel similaire à celui de haï Yasmine 2. Le terrain a été détourné de sa première vocation. Les contestataires ont saisi la direction de l’environnement et les services de sécurité, mais il n’y a aucune réaction. Le promoteur fait ce que bon lui semble.

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