mardi 5 septembre 2017

Rentrée des classes 2017/2018 : la crainte d’une surcharge des classes et d’un déficit de personnels enseignants

A la veille du retour des enfants vers les établissements scolaires, la question de la surcharge des classes et celles d'un éventuel déficit d'enseignant refait à nouveau surface.  Lundi, les enseignants ont rejoint leurs établissements afin d'y préparer l’accueil des élèves du primaire et du secondaire de la rentrée scolaire 2017/2018, qui s’effectuera, demain mercredi. En prévision de cette rentrée, la ministre de l’éducation Nationale, Nouria Benghebrit, avait rencontré, lundi, les partenaires sociaux avec lesquels elle a notamment eu à traiter de l'épineux problèmes de la surcharge des classes. La chaine 3 de la Radio Algérienne signale, mardi, que des parents d’élèves s’inquiètent, déjà, de ces possibles surcharges ainsi que des déficits en enseignants qui pourraient, selon eux, survenir.   Approché par une journaliste de la Radio, Ahmed Khaled, le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves s’inquiète de cette possibilité. « En 2017, relève-til, nous en sommes encore à craindre une surcharge de classes ajouté à un déficit en encadrements dans certaines régions du pays ». Pour lui, ce déficit avait été constaté, l’année précédente, dans les corps des directeurs et des adjoints d’éducation, des conseillers pédagogiques « et même des intendants », une situation dont il estime qu’elle risque, si elle se confirme,  d’avoir un impact sur la qualité des études. Comme pour lui faire écho, la ministre de l’Education promet de faire de la nouvelle année scolaire, une année à « dimension pédagogique », en mettant à la disposition des enseignants et des inspecteurs d’éducation, « des outils pédagogiques, des guides méthodologiques et didactiques ainsi que des portfolios », des dispositifs d’accompagnement de l’élève, lui permettant de progresser dans ses apprentissages. De pareilles méthodes, explique-t-elle, pourraient contribuer à diminuer le phénomène du redoublement de classe qui amene, parfois, des élèves à abandonner leur scolarisation, « parce que, dit-elle, ils ont l’impression qu’ils ne réussiront jamais ». 


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