lundi 4 septembre 2017

Une enseignante de Djelfa croupit en prison depuis janvier

Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) plaide pour la libération d’une enseignante de Djelfa, incarcérée depuis janvier suite à la plainte d’un parent d’élève qui l’accuse d’avoir frappé et rendu aveugle son fils. Condamné par la justice malgré ses appels, l’enseignante s’est retrouvée derrière les barreaux, provoquant une vague d’indignation dans la région. «Malgré ses recours, l’enseignante purge sa peine. Il y a eu des sit-in devant la direction de l’éducation de la wilaya. L’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et Mme Benghabrit ont été informés sur son cas, mais sans résultat. «Sellal s’est contenté d’indiqué qu’il ne s’immisce pas dans le travail de la justice. Mais il devait savoir qu’on est devant un cas d’injustice», s’emporte Boualem Amoura, président du Satef. Selon le syndicaliste, des arguments avancés par la défense innocentent l’enseignante, mais la justice n’en a pas tenus compte. Le président du Satef se dit déçu par la réaction de la tutelle. «La charte d’éthique du secteur prévoit, dans un de ses articles, l’installation d’une commission composée de syndicats et d’une délégation du ministère dès qu’un problème est signalé dans une wilaya. Il se trouve que la commission n’a jamais été mise sur pied», regrette M. Amoura, qui a lui-même maille à partir avec les autorités locales, sans que sa tutelle ne le soutienne.

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