samedi 23 décembre 2017

Affaire Al Atlas TV : Renvoyée au 11 janvier pour... absence des prévenus

Après avoir examiné plusieurs affaires et prononcé de nombreuses décisions en délibéré, le tribunal correctionnel d’Alger a appelé les prévenus poursuivis dans le cadre du dossier lié aux équipements du CIP (Centre international de presse), mis à la disposition de la chaîne privée Al Atlas TV, fermée à la veille de l’élection présidentielle de 2014. A l’exception d’Ahmed Merani, ancien ministre des Affaires religieuses, poursuivi pour port d’arme «sans autorisation», qui était dès le début de l’audience présent dans la salle, l’ensemble des autres mis en cause, à savoir le directeur général du CIP, Tahar Bediar, son responsable financier, Mourad Benredouane, ainsi que les frères Bouallouche, Hicham, patron de Global World Media, propriétaire de la chaîne de TV, et Djamel, responsable de la Sarl Alpha, prestataire de service dans le domaine de l’audiovisuel, n’ont pas répondu présent à l’appel, alors que lors de la précédente audience, le tribunal qui devait prononcer sa décision a surpris l’assistance en renvoyant l’affaire au 21 décembre, pour entendre les représentants des deux sociétés privées, à savoir les deux frères Bouallouche, en tant que personnes morales. Jeudi dernier, seul Ahmed Merani, embarqué dans cette affaire de façon énigmatique, était présent. Le juge a donc décidé de renvoyer les auditions au 11 janvier 2018 afin de convoquer à nouveau les parties concernées. L’affaire est liée à la mise à disposition de plus d’une dizaine de projecteurs du CIP à la chaîne privée «sans contrepartie», des faits qualifiés de «dilapidation de deniers publics» et de «complicité de dilapidation», pour lesquels les deux frères Bouallouche, Tahar Bediar et Mourad Benredouane, responsable financier de cet établissement public, ont été poursuivis. Le parquet avait requis 5 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars à l’encontre de l’ancien ministre Ahmed Merani pour «détention d’arme de guerre sans autorisation», mais aussi contre Tahar Bediar, Mourad Benredouane et Bouallouche Hicham. Une autre peine de 3 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinars a été requise contre Djamel Bouallouche, responsable de la Sarl Alpha «pour complicité de dilapidation de deniers publics», alors qu’une amende de 5 millions de dinars a été requise contre les deux sociétés, Global World Media et la Sarl Alpha, en tant que personnes morales.  

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