mardi 12 décembre 2017

Ouargla : Bientôt un espace France à l’université, selon Xavier Driencourt

Les instituts technologiques, plus beaux modèles de réussite de la coopération algero française en matière d’enseignement universitaire, affirme Grégor Trumel, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France. Renforcer m’actuel institut supérieur de technologies appliquées de Ouargla par une annexe de l’institut français d’Alger, étudier de nouvelles possibilités d’accompagner l’enseignement de la langue française par la création d’un espace France à Ouargla à l’instar de l’American Corner et du Career center qui ont un succès fou auprès des étudiants d’l’université de Ouargla. C’est vers l’Algérie profonde et surtout à Ouargla qu’il visitait très fréquemment lors de sa première mission entant que diplomate entre 2008 et 2014 que M. Xavier Driencourt s’est tourné dans sa quête de nouvelles perspectives de développement du rayonnement français en dehors des grandes villes du nord. Pour sa première sortie âpres la visite du président Macron à Alger et celle d’Ouyahia en France couronnée par la signature des 13 accords de coopération bilatérale dans les domaine de l’industrie, de l’enseignement, de l’enseignement supérieur et de la culture, l’ambassadeur de France en Algérie s’est dit « heureux de retrouver une ville a qui le tramway va bien ».  L’étude et le suivi des travaux de ce rail qui meuble Ouargla, lui conférant une touche indéniable de modernité contrastant avec le reste ont été confiés au bureau d’études français Systra pour 1,53 milliard de dinars soit, 16 millions d’euros. Un projet qui accompagne une dynamique urbaine et économique nouvelles que la France voudrait accompagner en offrant aux jeunes, « la possibilité de mieux maitriser la langue française » explique Dr encourt qui a effectué, mardi une visite de travail où il a notamment eu à constater l’avancement des travaux du tramway qui arrivent à leur fin avec une exploitation commerciale symboliquement retenue pour le 19 mars 2018, date du cessez-le-feu, après une période d’essais techniques de trois mois. Et c’est donc par l’ouverture d’une annexe de l’institut français d’Alger que l’ambassadeur de France compte renouer avec Ouargla ou il dit compter sur la collaboration des autorités locales et surtout sur l’expérience de l’institut supérieur des technologies appliquées implanté au sein de l’université Kasdi Merbah dans le cadre de la coopération algéro-française. Cet institut qui vient de fêter la sortie sa première promotion en juin dernier a le premier, lancé les jalons de l’ouverture de l’université sur le monde de l’entreprise en mettant en place un cycle de formation inédit à savoir la licence professionnelle dans deux domaines distincts, l’hygiène sécurité environnement HSE et le management des ressources humaines. Deux spécialités très prisées dans le  secteur pétrolier et qui ont ouverts grandes les portes aux étudiants triés sur le volet pour leurs moyennes au bac d’une part mais aussi leurs aptitudes linguistiques et caractérielles. Conduit trois ans durant avec brio par le Dr Amina Mekhelfi Taleb qui a su établir la passerelle entre ces deux mondes, cette dernière vient d’être remerciée sans aucun égard. Et pour Xavier Driencourt, qui trouve si important de chercher l’âme de l’Algérie ailleurs qu’à Alger,  « développer les activités culturelles et de coopération dans les deux pays en liaison avec les universités » selon les dernières instructions du président Manuel Macron est une aubaine. Car a-t-il souligné, « l’important est de former la jeunesse et c’est vers elle qu’il faut porter nos efforts de coopération ». Il s’agissait donc pour lui de recueillir l’accord du recteur, aussitôt donné et de s’appuyer sur l’existence d’un institut technologique dispensant ses enseignements selon le programme et le savoir-faire français pour « tenter de développer l’offre d’enseignement du français dans une ville comme Ouargla » souligne son excellence. Et pour l’université de Ouargla qui compte déjà une dizaines d’accords avec des universités françaises, l’exemple de l’institut supérieurs de technologie appliquée ISTA est à valoriser d’autant plus que 7 autres instituts ont été crées depuis sur le territoire national et un huitième serait en cours nous confirme Grego Trumel, conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de l’institut français d’Algérie qui a déclaré devant un panel de journalistes de la presse locale que « ces instituts technologiques se sont développés en parfaite synergie avec le tissu économique local incluant de facto la notion d’enseignement universitaire tout en étant tournés vers le développement économique ». Les plus beaux modèles de réussite de la coopération algero française en matière d’enseignement universitaire selon lui d’où la volonté de multiplier cette expérience dans d’autres villes universitaires. 

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