mardi 30 juin 2015
Mohamed El Ghazi ministre des sports par interim
Cette décision intervient après l'absence de deux mois et demi du ministre Khemri Abdelkader qui est actuellement en France pour des raisons de santé.
El Ghazi s'est réuni ce mardi après midi avec les responsables des différents services pour assurer la continuité des missions du ministère de la jeunesse et des sports.
Grine : septembre ou octobre prochains pour l’élection de l’autorité de régulation de la presse écrite
"Aujourd’hui, ce sont quelque 2.800 cartes de journaliste professionnel qui ont été délivrées ce qui permet de passer à l’étape de l’élection de l’autorité de régulation et à la désignation de la commission permanente des journalistes professionnels", a souligné en substance le ministre au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la radio nationale de Mila.
S’agissant des chaînes de télévision privées sommées par le ministère de la Communication d’expurger les grilles de leurs programmes des expressions de violence et autres scènes contraires aux traditions et valeurs de la société, M. Grine a souligné que les 5 chaînes concernées ont reçu un avertissement verbal qui se transformera, en cas de récidive, en retrait de l’autorisation.
"Ni l’argent, ni la publicité, ni la quête d’audience ne sauraient justifier de tels dépassements qui vont à l’encontre des valeurs de notre religion et de notre société", a ajouté le ministre, soulignant qu’en cas de nouvelles focalisations sur des expressions de violence dans les programmes diffusés par ces 5 chaînes, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur.
Le ministre avait entamé sa visite de travail à Mila en se rendant sur le site du relais-émetteur de TDA (Télédiffusion d’Algérie) culminant à 1.100 m d’altitude à Kef Bouderga, dans la commune de Bouhatem.
- Société
Boudiaf ordonne la fermeture de plusieurs cliniques privées
"Les premiers résultats, wilaya par wilaya, commencent à tomber suite à l’opération inopinée d’inspection des différents établissements privés activant dans le secteur de la santé. En attendant la synthèse de tous les résultats, certaines wilayas ont livré leur verdict", précise mardi le ministère de la Santé dans un communiqué.
Ainsi, une clinique privée a été définitivement fermée Blida pour la réalisation "non autorisée" d’un bloc opératoire et l’extension non règlementaire des activités médicochirurgicales, note la même source. Dans la wilaya de M’sila, une autre clinique a connu le même sort pour "mise en danger de mort d’un nouveau né évacué sans respect des mesures de sécurité (absence d’assistance respiratoire, d’accompagnement médical ou paramédicalà)", explique le ministère qui informe que le propriétaire de l'établissement employait "au noir" du personnel paramédical et qu'il a même eu la "velléité d’interdire l’accès de son établissement aux praticiens inspecteurs".
A Tissemsilt, une officine pharmaceutique a été définitivement empêchée de rouvrir pour "vente de médicaments périmés", relève le ministère de la Santé qui a également procédé à la fermeture provisoire de 15 jours de la clinique médicochirurgicale d’Oran pour "manquement aux règles d’hygiène".
"Le bilan exhaustif de l'opération d'inspection sera rendu public dès sa finalisation", souligne la même source, estimant que les "premiers enseignements à en tirer interpellent sur l’urgence d’actualiser le corpus règlementaire régissant le secteur privé de la santé notamment le cahier des charges ainsi que l’indispensable mise en place d’organes de contrôle à vocation régionale".
Clôture de la session de printemps du parlement le 7 juillet prochain
La session de printemps 2015 des deux Chambres du Parlement sera clôturée le 7 juillet prochain conformément à l'article 118 de la Constitution et l'article 5 de la loi organique (02-99) portant organisation et fonctionnement de l'Assemblée nationale populaire (APN) et du Conseil de la nation et les relations fonctionnelles entre les deux Chambres du Parlement et entre celles-ci et le gouvernement, a indiqué mardi un communiqué de l'Assemblée populaire nationale.
Fermeture définitive d'établissements privés de santé
"Les premiers résultats, wilaya par wilaya, commencent à tomber suite à l'opération inopinée d'inspection des différents établissements privés activant dans le secteur de la santé. En attendant la synthèse de tous les résultats, certaines wilayas ont livré leur verdict", précise mardi le ministère de la Santé dans un communiqué.
Ainsi, une clinique privée a été définitivement fermée à Blida pour la réalisation "non autorisée" d'un bloc opératoire et l'extension non règlementaire des activités médicochirurgicales, note la même source.
Dans la wilaya de M'sila, une autre clinique a connu le même sort pour "mise en danger de mort d'un nouveau né évacué sans respect des mesures de sécurité (absence d'assistance respiratoire, d'accompagnement médical ou paramédicalà)", explique le ministère qui informe que le propriétaire de l'établissement employait "au noir" du personnel paramédical et qu'il a même eu la "velléité d'interdire l'accès de son établissement aux praticiens inspecteurs".
A Tissemsilt, une officine pharmaceutique a été définitivement empêchée de rouvrir pour "vente de médicaments périmés", relève le ministère de la Santé qui a également procédé à la fermeture provisoire de 15 jours de la clinique médicochirurgicale d'Oran pour "manquement aux règles d'hygiène".
"Le bilan exhaustif de l'opération d'inspection sera rendu public dès sa finalisation", souligne la même source, estimant que les "premiers enseignements à en tirer interpellent sur l'urgence d'actualiser le corpus règlementaire régissant le secteur privé de la santé notamment le cahier des charges ainsi que l'indispensable mise en place d'organes de contrôle à vocation régionale".
Béjaïa : la société civile se mobilise pour faire face aux « salafistes »
Des salafistes qui se fondent dans la société mais qui ne se dérangent plus pour s’approprier les missions «des gardiens de la révolution islamique iranienne» au point d’interpeller des femmes dans la rue pour les sommer de se voiler, témoignages à l’appui. Profitant de la démobilisation générale, de la déliquescence de l’Etat, ces islamistes, qui s’affichent rarement, manipulent les associations religieuses, les comités des quartiers et même des voyous pour arriver à leur fin : s’accaparer les espaces publics et imposer leur loi.
C’est le cas à Béjaïa où des islamistes qui fréquentent la mosquée jouxtant la maison de la culture Taos Amrouche tentent d’interdire les activités culturelles sur l’esplanade de cette institution, sous le faux prétexte que cela dérange les fidèles dans leur prière de taraouih, puisque les festivités commencent à 22h30 et parfois même à 23h, soit à la fin de la prière.
Lors de cette rencontre, survenue suite à cet évènement, les participants ont opté à l’unanimité pour l’interpellation des autorités locales et centrales concernées, à savoir celles du secteur de la culture, des affaires religieuses et le wali avant de proposer l’option d’exiger de la direction de la culture de reprendre ces activités en plein air.
Pour Saïd Salhi, vice-président de la ligue des droits de l’homme algérienne (LDDH) : «L’enjeu est l’occupation et l’hégémonie sur les espaces publics. Les citoyens n’ont pas à aller affronter d’autres citoyens, ou s’adresser à l’imam ou à l’association religieuse, il y a des lois. L’Etat doit assumer ces responsabilités pleinement. Donc, à mon avis, il faut d’abord interpeller les institutions de l’Etat pour qu’elles fassent respecter les lois et protéger les lieux publics de toute récupération ; l’Etat doit sévir».
Complicité du pouvoir
Le militant a proposé également d’aller vers un travail pédagogique, car, dit-il, «la question que nous débattons aujourd’hui est tellement sensible que ça engage également la société civile. Pour éviter les dérapages et les amalgames. Car malheureusement, les freins sont aussi dans la société. La société civile n’a pas à traiter avec les riverains et un comité religieux et ignorer la responsabilité de l’Etat, c’est dangereux».
Les militants associatifs, de leur côté, en appellent aux partis politiques pour prendre une position. Les participants de différentes sensibilités (religieuse, idéologique et politique), des femmes et des hommes ont qualifié la situation de grave et qu’elle s’enlise davantage. «Que l’administration fasse son travail !», s’accordent-ils à dire. Ils ont rappelé que «la question est plus profonde que de la cantonner dans une histoire de galas sur cet espace, il s’agit de la mouvance salafiste rampante dangereusement».
M. Djenadi, journaliste et animateur de télévision, a souligné «la complicité du pouvoir avec les islamistes dans le but de mettre à genoux l’un des derniers bastions de la résistance et remparts contre l’obscurantisme, qui est la Kabylie. Nous devons dénoncer le silence du pouvoir et le pousser à protéger les droits de chacun, ceux de tous les citoyens. Nous avons besoin de plus d’espace pour la culture pour faire rayonner nos traditions».
Ce qui se passe est le redéploiement de l’islamisme politique, selon Nacer, militant des droits humains. «Avec son mutisme, le pouvoir vient de leur ouvrir une brèche qu’ils exploitent pour revenir au-devant de la scène et mettre la main sur les espaces publics. Il y a des institutions démissionnaires et nous assistons même à l’islamisation de l’Etat qui se manifeste à travers ces descentes policières dans des cafés pour déloger des non-jeûneurs», conclut-il.
Santé : fermeture définitive d'établissements privés et mises en garde pour d'autres
"Les premiers résultats, wilaya par wilaya, commencent à tomber suite à l’opération inopinée d’inspection des différents établissements privés activant dans le secteur de la santé. En attendant la synthèse de tous les résultats, certaines wilayas ont livré leur verdict", précise mardi le ministère de la Santé dans un communiqué.
Ainsi, une clinique privée a été définitivement fermée Blida pour la réalisation "non autorisée" d’un bloc opératoire et l’extension non règlementaire des activités médicochirurgicales, note la même source.
Dans la wilaya de M’sila, une autre clinique a connu le même sort pour "mise en danger de mort d’un nouveau né évacué sans respect des mesures de sécurité (absence d’assistance respiratoire, d’accompagnement médical ou paramédicalà)", explique le ministère qui informe que le propriétaire de l'établissement employait "au noir" du personnel paramédical et qu'il a même eu la "velléité d’interdire l’accès de son établissement aux praticiens inspecteurs".
A Tissemsilt, une officine pharmaceutique a été définitivement empêchée de rouvrir pour "vente de médicaments périmés", relève le ministère de la Santé qui a également procédé à la fermeture provisoire de 15 jours de la clinique médicochirurgicale d’Oran pour "manquement aux règles d’hygiène".
"Le bilan exhaustif de l'opération d'inspection sera rendu public dès sa finalisation", souligne la même source, estimant que les "premiers enseignements à en tirer interpellent sur l’urgence d’actualiser le corpus règlementaire régissant le secteur privé de la santé notamment le cahier des charges ainsi que l’indispensable mise en place d’organes de contrôle à vocation régionale".
- Société
Sellal reçoit l'envoyé spécial du président iranien
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, mardi à Alger M. Hamid Chittchian, ministre iranien de l'Energie, envoyé spécial du président iranien Hassan Rohani, indique un communiqué des services du Premier ministre.
Le responsable iranien a exposé, lors de cette rencontre, "les objectifs du troisième sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) et ce, dans une conjoncture marquée par d'importantes évolutions dans les marchés pétroliers mondiaux", précise le communiqué.
L'audience qui s'est déroulée en présence du ministre de l'Energie, Salah Khebri, a été par ailleurs l'occasion pour les deux responsables de "procéder à une évaluation des relations bilatérales dans le domaine de l'Energie notamment, afin de mieux coordonner leur action", ajoute la même source.
Mme Meslem s’entretient avec l'ambassadeur roumain
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, Mounia Meslem Si Amer, s'est entretenue mardi avec l'ambassadeur de la Roumanie en Algérie, Marcel Alexandru, indique un communiqué du ministère.
Lors de cette audience, les deux parties ont procédé à "un échange de points de vue en matière de politique de prise en charge des catégories sociales en difficulté", relève la même source.
Les deux parties ont, également, exprimé leur "disponibilité pour engager une coopération par l'échange d'expériences et d'expertises, notamment dans les domaines de soutien aux doits de la femme, la sauvegarde de l'enfance, la prise en charge des personnes âgées et des personnes handicapées", a-t-on précisé.
"Le développement d'activités génératrices de revenus au profit des populations vivant dans des zones éloignées a été, en outre, abordé lors de cette audience"a-t-on ajouté.
Règles d'hygiène des aliments : le ministère de la santé sensibilise les commerçants et les citoyens
"Les derniers cas d’intoxication alimentaire enregistrés dans l’est du pays du fait de la consommation d’un produit avarié, du cachir improprement conservé et acheté par des citoyens sans les vérifications d’usage, mettent en lumière la nécessité de se conformer aux bonnes pratiques d’hygiène des aliments", souligne le ministère de la Santé.
Indiquant que ce drame "aurait pu être évité", le communiqué précise que les éléments d’information "en possession de l’autorité sanitaire concernant les circonstances d’intoxication des cas actuellement hospitalisés au CHU de Batna montrent que les règles élémentaires en matière de bonnes pratiques d’hygiène des aliments n’ont été respectées ni par les commerçants ni par ceux qui ont acheté l’aliment incriminé".
Le ministère rappelle, par conséquent, aux commerçants des produits alimentaires leur "obligation légale de veiller notamment au respect des températures adéquates de conservation des aliments périssables ainsi que des dates limites de consommation (date de péremption)".
"Leur attention est également attirée sur l’obligation de maintenir leurs locaux dans un parfait état d’hygiène", poursuit la même source.
Le ministère invite, en outre, le consommateurs à faire montre de "vigilance" lors de l’acquisition des produits alimentaires en général, et des produits alimentaires périssables en particulier, attirant son attention s'agissant notamment des risques encourus sur sa santé par le marché informel du fait de "l’absence de traçabilité" des produits, de leur origine et des conditions de leur conservation.
Le consommateur est, par ailleurs, convié à "vérifier attentivement les dates limites de consommation (de péremption) figurant sur l'emballage des produits alimentaires et n’acheter les produits fortement périssables (dérivés du lait, fromages, produits surgelés et congelés) que dans les rayons frais et en évitant de les laisser longtemps à température ambiante".
"En cette période de grosses chaleurs et de changement des habitudes alimentaires du fait du ramadhan, le ministère en appelle au civisme de tous pour éviter que des drames comme ceux de Batna et de Souk Ahras ne se reproduisent", conclut la même source.
- Société
Formation professionnelle: la wilaya d'Alger honore ses meilleurs apprentis
Les 23 meilleurs diplômés en 2015 des centres et instituts de formation et d'enseignement professionnels (CFPA) de la wilaya d'Alger ont été honorés par le wali lors d'une cérémonie en présence de leurs familles.
La direction de wilaya de la formation professionnelle, avec la collaboration de plusieurs sponsors, ont distingué les apprentis en fin d'étude qui ont obtenu la meilleure moyenne dans chacune des spécialités enseignées dans les instituts de la wilaya d'Alger.
Des cadeaux "symboliques" leur ont été remis lors d'une cérémonie dans à l'hôtel Mercure de Bab Ezzouar.
Pour l'année 2015, Yassine Hammani a été sacré meilleurs diplômé à Alger dans la spécialité contrôle de qualité dans les industries agroalimentaires, Siham M'hidi dans les techniques audiovisuelles (option image), Oussama Bendahmane dans la plomberie et Djendi Hasna dans l'entretien des réseaux d'alimentation d'eau potable.
Zoheir Belkadi (installation et entretien des appareils de froid et climatisation), Abdellah Salmi (Serrurerie), Adel Arbaoui (menuiserie bâtiment), Fathi Madoui (maintenance industrielle) et Mehdi Haoumer (mécanique) font également parti des meilleurs diplômés des centres et instituts de formation dans la capitale.
Le tribunal criminel d'Alger a prononcé 42 peines capitales
Le tribunal criminel d'Alger a prononcé ces peines capitales lors de deux affaires de terrorisme, l'une le 17 février 2015 ou 26 inculpés, dont le chef de l'organisation terroriste Aqmi, Abdelmalek Droukdel impliqué dans plusieurs assassinats durant les années 90 à Alger et Boumerdes, ont été condamnés à mort.
Seize autres condamnations à mort ont été prononcées par le tribunal d'Alger le 30 mai 2015 à l'encontre d'individus pour formation d'une organisation terroriste, kidnapping, homicide volontaire, attentat à l'explosif dans un lieu public au centre du pays et dans ces environs.
Outre ces deux affaires, le tribunal criminel d'Alger avait traité depuis le mois de janvier 2015 sept autres affaires liées au terrorisme prononçant des peines allant de 3 années de prison à la réclusion à perpétuité pour appartenance aux groupes terroristes activant à l'intérieur et à l'extérieur du pays y compris l'affaire du fils et frère du terroriste (abattu) Abdelhamid Abou Zeid.
Par ailleurs, une peine de six mois de prison ferme ont été prononcées par les même instances judicaires à l'encontre de Alaoui Abdelghani pour outrage à corps constitué sur le site Facebook. Concernant les affaires de corruption, le tribunal d'Alger a traité l'affaire de "l'autoroute est-ouest" dont laquelle sont impliqués 16 personnes et sept sociétés étrangères.
Le tribunal criminel d'Alger avait prononcé le 7 mai dernier des peines allant de l'acquittement à 10 ans de prison ferme contre des inculpés.
Le tribunal criminel d'Alger : 42 peines capitales durant les cinq premiers mois 2015
Le tribunal criminel d'Alger a prononcé ces peines capitales lors de deux affaires de terrorisme, l'une le 17 février 2015 ou 26 inculpés, dont le chef de l'organisation terroriste Aqmi, Abdelmalek Droukdel impliqué dans plusieurs assassinats durant les années 90 à Alger et Boumerdes, ont été condamnés à mort.
Seize autres condamnations à mort ont été prononcées par le tribunal d'Alger le 30 mai 2015 à l'encontre d'individus pour formation d'une organisation terroriste, kidnapping, homicide volontaire, attentat à l'explosif dans un lieu public au centre du pays et dans ces environs.
Outre ces deux affaires, le tribunal criminel d'Alger avait traité depuis le mois de janvier 2015 sept autres affaires liées au terrorisme prononçant des peines allant de 3 années de prison à la réclusion à perpétuité pour appartenance aux groupes terroristes activant à l'intérieur et à l'extérieur du pays y compris l'affaire du fils et frère du terroriste (abattu) Abdelhamid Abou Zeid.
Par ailleurs, une peine de six mois de prison ferme ont été prononcées par les même instances judicaires à l'encontre de Alaoui Abdelghani pour outrage à corps constitué sur le site Facebook.
Concernant les affaires de corruption, le tribunal d'Alger a traité l'affaire de "l'autoroute est-ouest" dont laquelle sont impliqués 16 personnes et sept sociétés étrangères.
Le tribunal criminel d'Alger avait prononcé le 7 mai dernier des peines allant de l'acquittement à 10 ans de prison ferme contre des inculpés.
- Société
Hausse de la température : des pics annoncés pour ce mercredi
Le thermomètre promet d'approcher les 44 degrés dans certaines wilayas de l’intérieur, à l’image de Chalef, Ghilizane, Mascara, Constantine, Sétif, Tiaret et Laghouat.
Outre ces wilayas citées, la chaleur touchera, à un moindre degré, Sidi Bel Abbes, Ain Defla, Tissemsilt, Blida, Bouira et Tizi-Ouzou où la température dépassera les 40°.
Selon la même source, le mercure oscillera entre 34° et 38° sur les régions côtières.
- Société
Accidents de la route: 58 morts et 1.490 blessés en une semaine
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d'Ain Defla avec 7 personnes décédées et 48 autres blessées prises en charge par les éléments de la Protection civile puis évacuées vers les centres hospitaliers suite à 32 accidents de la route, ajoute la même source.
Les pompiers ont effectués, durant la même période, 2.098 interventions pour procéder à l'extinction de 1.656 incendies urbains, industriels et divers.
- Société
Tizi Ouzou : démantèlement d'un réseau de soutien au terrorisme
Ce réseau est composé de 15 individus et activait dans la région sud de la wilaya, notamment dans la localité de Boghni, a-t-on précisé, ajoutant que son démantèlement, la semaine écoulée, a été rendu possible suite à des renseignements recueillis par les services de la sûreté de wilaya, sur le soutien logistique de ce réseau à des terroristes.
Présentés lundi au parquet de Draâ El Mizan, cinq membre de ce réseaux ont été placés en détention préventive et les 10 autres mis sous contrôle judiciaire, a-t-on ajouté.
Haizer (Bouira) : Des jeunes rendent hommage à Mohamed Boudiaf
En effet, des dizaines de jeunes se sont mobilisées dans la soirée de lundi dernier pour allumer des bougies à la place publique à la mémoire de Boudiaf. Munis de portraits de feu Boudiaf et du drapeau national, les jeunes militants initiateurs de cette action « contre l’oubli », ont observé par ailleurs, une minute de silence en hommage à Boudiaf, le symbole de tous les algériens.
Il faut souligner que c’est le même collectif qui a organisé jeudi dernier, un hommage à la mémoire de Matoub lounes, un autre martyr de la liberté assassiné le 25 juin 1998.
Louisa Hanoune : «Non à la politique d'austérité !»
Une halte s’impose, selon la première dame du parti, pour marquer cet événement, dès lors qu’il s’agit de près d’un quart de siècle de militantisme, dit-elle.
Dans son discours prononcé à cette occasion, Mme Hanoune s’est attardée sur les circonstances de la création du Parti des travailleurs, qui se réclame du socialisme et qui est une partie intégrante du mouvement ouvrier international. Elle a rendu un vibrant hommage à Mustapha Ben Mohamed, membre fondateur du Parti des travailleurs, décédé en mai 2013.
Fondé en 1990 par des travailleurs, syndicalistes, petits paysans, jeunes, le parti, explique Mme Hanoune, met au centre de son action politique la défense de la République, une et indivisible, contre la régionalisation, pour l’exercice du droit syndical, pour la grève, la négociation et pour la liberté d’expression…«Nous ne sommes pas une entité préfabriquée pour servir les intérêts d’une femme, nous sommes un parti qui a été créé à la suite d’un long combat et en se basant sur un programme politique. On est fiers d’appartenir au courant socialiste que l’on ne peut dissocier de la démocratie participative», tonne la secrétaire général du Parti des travailleurs.
Devant un parterre de cadres et militants du parti, elle n’a pas lésiné sur les mots pour critiquer la nouvelle politique économique du gouvernement qui risque, selon elle, des effets néfastes pour le pays : «Si nous avions un ministère de la Planification, nous aurions pris nos précautions quant aux conséquences de la chute du prix du pétrole. Aujourd’hui, les informations dont nous disposons sur la loi de finances complémentaire (LFC) 2015 et la loi de finances 2016 ne sont pas rassurantes, elles sont pour nous une source d’inquiétudes.» Mme Hanoune s’interroge sur le meilleur remède pour éviter le chaos : «La solution est-elle de recourir à la politique d’austérité ou encore celle du retour à la privatisation, une revendication chère à l’oligarchie ?» «Non», clame la leader du PT.
«Le recours à la politique d’austérité ouvre la voie et balise le terrain de Daech en Algérie. La situation sur le plan interne est fragile et risque l’explosion», a-t-elle averti, citant la situation de précarité et de pauvreté dans laquelle se trouvent les populations de certaines wilayas. Une situation qui risque de s’aggraver, si on arrête leurs projets de développement ou si l’on procède au licenciement. Louisa Hanoune ne tergiverse pas, elle pense que la politique d’austérité n’est pas autre chose qu’une «provocation».
Elle estime que le gouvernement avait d’autres possibilités d’accroître les ressources de l’Etat et de contourner la crise. Comment ? En combattant les nouveaux riches, en luttant contre la corruption et en instituant une taxe sur la fortune.
Evoquant le procès Khalifa, Louisa Hanoune estime qu’il n’y a pas une volonté de lutter contre la dilapidation des deniers publics et regrette que le président Bouteflika n’ait pas tenu ses engagements concernant les réformes politiques annoncées en grande pompe. Après avoir averti, vainement, les hauts responsables du pays contre les dérives de l’oligarchie, Mme Hanoune compte s’en remettre au peuple.
23 ans après son assassinat : Mohamed Boudiaf, l’oublié des officiels algériens
Assassiné, le 29 juin 1992, celui qui a réussi, en six mois, à faire revivre l’espoir chez des algériens qui ont profondément sombré dans le pessimisme et le désespoir, est aujourd’hui oublié. Surtout du côté officiel. Après avoir omis sciemment de faire la lumière sur cet assassinat, « suite à un acte isolé » selon la thèse retenue par la commission d’enquête gouvernementale à l’époque, l’Algérie officielle a oublié même de rendre hommage à l’un des authentiques artisans de la guerre de libération nationale.
Et comme d’habitude, en cette date anniversaire, seulement une poignet de personnes se rappelle encore de Tayeb El Watani, nom de guerre de celui a été à l’origine du 1er Novembre 1954. En effet, quelques dizaines de personnes seulement, à leur tête ses compagnons d’armes, dont seulement Si Allal Thaâlibi, El Hachemi Troudi et Louisette Ighilahriz, ont fait encore le déplacement au cimetière d’El Alia à Alger pour leur rendre un hommage et déposer une gerbe de fleure sur sa tombe.
« Cette cérémonie a été organisée pour rappeler à la mémoire l’un des grands symboles de l’Etat algérien », avait déclaré Si Allal Thaalibi, en appelant à « rester fidèles au legs des martyrs qui se sont sacrifiés pour que vive l’Algérie libre ». Un projet dévié de sa trajectoire dès 1962. Ce détournement du fleuve de l’indépendance n’est pas accepté par les importants de leaders de la révolution, à leur tête Mohamed Boudiaf.
Ce dernier, à l’instar des chefs historiques de la guerre de libération, ne tarde pas à entrer en désaccord avec Ahmed Ben Bella qui a bénéficié du soutien du commandement de l’Armée de libération nationale (ALN) de l’extérieur. Mais le combat était déséquilibré.
Face à une armée bien équipée, Mohamed Boudiaf et les leaders historiques n’avaient que l’arme politique qui n’a pas pesé lourd dans le combat avec Ahmed Ben Bella et ses compagnons. Ironie de sort, celui qui a été à l’origine du déclenchement de la guerre de libération nationale est accusé « de traitrise » et arrêté en juin 1963 avant d’être contraint à l’exil dans le sud (Adrar).
Condamné à mort en 1964 par le régime de Ben Bella, feu Mohamed Boudiaf quitte le pays pour rejoindre la France puis le Maroc. Ainsi, l’homme ne vivra pas longtemps sur le territoire de l’Algérie libre, dont il a rêvé. Il ne revoit le pays qu’en janvier 1992. Et c’est en réponse à l’appel du cœur ; celui d’une Algérie meurtrie par le début d’une grave crise politique qui l’a plongé dans le chaos.
Il préside le Haut Comité d’État, chargé provisoire des pouvoirs de chef de l’État. N’étant pas impliqué dans les tribulations du régime, l’homme n’a pas tarder à afficher son souhait de bâtir une Algérie démocratique tournée vers la modernité. Il voulait s’attaquer en premier lieu à la corruption qui gangrenait l’État. Mais son rêve ne se réalisera pas, puisqu’il a été assassiné devant les camera de la télévision… et avec lui c’est l’espoir d’une Algérie meilleure qui a été enterré.
De l’entendement de la laïcité
En effet, ce n’est qu’avec hauteur de vue et distanciation que les études peuvent être menées avec objectivité. Le sujet, de par son acuité et son importance, nécessite de longs développements et des colloques ad hoc, mais je vais à la concision.
Tout d’abord, essayons de comprendre ce qu’on entend par laïcité. Elle n’est surtout pas l’athéisme ni une quelconque idéologie militant pour l’incroyance ou pour l’agnosticisme.
Dans un premier temps, acceptons l’idée que c’est un principe juridique qui permet de «réguler» la cohabitation des sacrés, a fortiori dans une société plurielle, composite, multiconfessionnelle, pluriethnique et diversifiée.
Comme tout principe juridique, il n’a qu’à s’appliquer sans excès de zèle ni densité doctrinale. La laïcité ne doit pas avoir de consistance idéologique ; elle peut se résumer, entre autres définitions, dans la phrase qui suit : «C’est la loi qui garantit le libre exercice de la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dicter la loi…» Quoi de plus normal dans une société où le droit est positif.
La norme juridique y est une émanation rationnelle des hommes et elle s’applique aux hommes. Le jeu démocratique, lorsqu’il est mené de manière saine, aide à changer la loi. Ce qui a été fait par des hommes pourra toujours être défait par des hommes.
Encore une fois, dans les sociétés libres, démocratiques et ouvertes au sens de Karl Popper, nul ne peut se prévaloir de sa propre métaphysique ni de sa tradition religieuse pour imposer à autrui, et tout particulièrement à ses propres concitoyens, sa vision du monde et sa législation.
La difficulté réside lorsque la société est monocolore sur le plan confessionnel – à supposer que ces sociétés existent encore à l’ère de la mondialisation et de la révolution numérique. Et même pour ces sociétés fermées, nous verrons ultérieurement qu’il vaut mieux pour elles appliquer le principe de laïcité afin de ne pas voir la religion domestiquée, manipulée et idéologisée par le pouvoir politique. Dans ce cas, la laïcité sera comprise comme la déconnexion de la politique de la religion.
En réalité, l’infortune de la laïcité en contexte islamique est due davantage à des considérations sémantiques et de traduction qu’à une opposition au principe même de la laïcité. En ce sens qu’aucune langue véhiculaire de la pensée théologique et politique dans les contrées islamiques n’avait, dans son champ lexical, l’équivalent de «laïcité».
Ni le persan, ni le turc, ni le gujarati, ni l’arabe, ni l’ourdou ne pouvaient en rendre le sens. Ce que d’autres langues pouvaient offrir, à l’exemple de l’allemand, de l’anglais, de l’italien ou de l’espagnol.
Bien que l’on ait trouvé des traces de «laïcité» dans l’œuvre de Montaigne, la première apparition dans un dictionnaire eut lieu dans l’ouvrage d’Émile Littré en 1871 et on la retrouva six années plus tard dans l’addendum de 1877. Ce substantif est construit sur le grec tardif laïkos, lui-même s’enracinant dans le grec ancien laos qui est une des trois dénominations du peuple, à côté de demos et d’ethnos ; ces deux derniers désignent respectivement la population dans la cité, la polis, et l’ensemble des caractéristiques culturelles, tandis que le premier désigne le bas peuple, en opposition aux clercs.
Ce détour par la sémantique est important pour comprendre le signifiant du vocable «laïcité», sa portée historique et son importance dans la science politique contemporaine. C’est ce que nous verrons dans les prochaines chroniques.
* Ecrivain, essayiste, animateur de l’émission «Islam» de France 2
Interrogations sur le rôle de l’Autorité de régulation
Le département de Hamid Grine a demandé, dimanche, aux directeurs des chaînes privées de «prendre, sans délai, des dispositions rigoureuses pour expurger les grilles de programmes des expressions de violence et autres scènes contraires aux traditions et valeurs de la société sous peine de retrait de l’autorisation». «Nous aurions voulu que la réaction vienne de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel au lieu du ministère de la Communication. Il faut au moins respecter les formes.
Nous attendons toujours le cahier des charges pour savoir ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire à la télévision», a déclaré Chawki Smati, directeur des productions à Dzair TV, qui a confirmé la suppression de la grille de la caméra cachée «Le couloir». Dans cette émission, des personnalités publiques sont mises dans une situation de grosse frayeur.
Elles sont prises d’assaut par des comédiens maquillés en zombies dans un couloir obscur. «Le concept de l’émission nous a plu, nous avons acheté le programme. Ce genre de programmes est apprécié du public. Nous avons arrêté la diffusion, mais ce n’est pas une censure.
En 2014, il y a eu l’opération ‘Thaï Thaï’ (sur KBC), mais cela n’a fait réagir personne, malgré une certaine violence vue à l’écran. Je vous invite à voir certains sitcoms et vous verrez le niveau de violence à l’égard de la femme et de l’enfant», a relevé Chawki Smati. D’après lui, un débat sur la violence à la télévision serait le bienvenu. «Mais, c’est un débat que nous pouvons accompagner.
Ce n’est pas à nous de l’engager», a-t-il insisté. Leila Bouzidi directrice de l'information à Echourouk TV s’interroge sur le tapage suscité autour de la caméra cachée «Otages». Dans ce programme, des artistes et des sportifs sont pris en otages par des hommes armés et conduits parfois les yeux bandés, comme ce fut le cas pour le footballeur Madjid Bougherra. «Les Algériens subissent la violence quotidiennement.
Une violence qui est liée aussi à l’avenir du pays. Pourquoi alors se focaliser sur ‘la caméra cachée’.» Ce genre de programmes existe dans toutes les télés du monde. Regardez ce qui est diffusé par certaines chaînes arabes, c’est au-delà de ce qui peut être imaginé. Mais les téléspectateurs regardent, certains apprécient, d’autres non.
Cependant, on n’est jamais arrivé au stade de demander la fermeture d’une chaîne de télé à cause d’une caméra cachée. Et, pourquoi on se concentre sur Echourouk TV ?», se demande Leila Bouzidi. Selon elle, certains feuilletons, diffusés actuellement, débordent de scènes et de dialogues contraires à la morale et aux bonnes mœurs. «Mais, personne n’en parle. Nous regrettons que certains de nos confrères demandent la fermeture d’Echourouk TV. Nous, en tant que média, devons être solidaires entre nous.
Les chaînes de télé doivent parler d’une seule voix pour arracher plus de liberté et d’acquis. Je pense qu’Echourouk TV fait les frais de son succès. En trois ans, Echourouk a pu créer deux chaînes de télévision.
L’une diffuse en norme HD. Elle est la première à le faire au Maghreb. Il est vrai qu’il existe des erreurs comme dans toutes les chaînes. Il ne faut pas oublier que c’est une nouvelle expérience, que le projet d’ouverture de l’audiovisuel n’a pas encore abouti et que la loi n’est pas encore claire», a estimé Leila Bouzid, qualifiant la grille des programmes d’Echourouk TV de respectable.
Anis Rahmani, directeur général d’Ennahar TV, a, pour sa part, confirmé avoir reçu une correspondance du ministère de la Communication. «Le contenu du document est quelque peu vague.
J’aurais aimé qu’on précise les programmes et les chaînes ciblés par la mise en garde du ministère. Je pense qu’il s’agit de ‘Otages’ d’Echourouk TV et ‘Le couloir’ de Dzair TV, dans lesquels la violence est visible», a-t-il noté, citant l’épisode de Majid Bougherra, évoqué par la presse étrangère et celui de Dalia Chih (la jeune chanteuse a perdu connaissance au cours de l’émission). «A Ennahar TV, nous ne diffusons aucun programme qui incite ou qui évoque la violence.
Nous estimons que l’Etat refuse toute propagande pour le terrorisme à la télé. Depuis plus de deux mois, nous avons décidé d’interdire l’antenne à Abdelfatah Hamadache en raison de la violence de son discours. Il est hors de question pour nous de revenir aux années 1990 et d’ouvrir l’antenne à ceux qui font l’apologie du terrorisme», a déclaré Anis Rahmani. KBC, la chaîne d’El Khabar, a reçu hier une correspondance de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel sur deux programmes : «Jornane El Gosto» et «Allo, oui». «Je viens de sortir du bureau de Miloud Chorfi (président de l’Autorité de régulation, ndlr) qui m’a remis cet avertissement, même si la rencontre était amicale.
Dans ce document, on estime que ‘Allo, oui’ et ‘Jornane El Gosto’ portent atteinte parfois à des symboles de l’Etat et à de hauts responsables.
On parle de dépassements répétitifs et d’atteinte à l’ordre public. On explique que cela viole les lois sur l’information et sur l’audiovisuel et piétine les règles de déontologie», a indiqué Ali Djerri, directeur général de KBC. Citant le même document, il a relevé que l’Autorité de régulation dit respecter la liberté de création mais dans le cadre de la loi. Ali Djerri a estimé que des dérapages ont été enregistrés par le passé sans que les pouvoirs publics ne réagissent. «Madani Mezrag (ex-chef de l’ex-AIS, ndlr) a été reçu à la présidence de la République et a publiquement déclaré à la télévision qu’il avait tué sans qu’il ne soit inquiété.
L’autre (Hamadache) a ouvertement dit qu’il souhaitait ouvrir ‘une ambassade’ de Daech en Algérie dans un média. Sans réactions aussi. On évoque aujourd’hui la caméra cachée, parce que cela a pris de l’ampleur à l’étranger», a-t-il observé. Le directeur de KBC a confié avoir diffusé à contrecœur la caméra cachée «Opération Thaï Thaï» durant le Ramadhan 2014. «Je n’étais pas d’accord jusqu’à la dernière minute. Mais, j’ai dû faire un choix.
C’était plus ou moins diffusable, car l’émission était tournée en Thaïlande et ceux qui attaquent l’invité-cible n’étaient pas des terroristes islamistes. Mais, la violence était là. Nous avons fait d’autres choix cette année. Donc, nous ne nous sentons pas concernés par la mise en garde du ministère. Cela dit, pour l’islamisme, la position de la chaîne est connue de tous», a soutenu Ali Djerri.
Il a appelé à l’instauration dans les normes de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel pour qu’elle puisse agir correctement et dans le cadre des lois de la République. Selon lui, l’Autorité de Miloud Chorfi est affaiblie actuellement par son propre statut. «Ce qui ouvre la voie aux pressions en tous genres», a-t-il noté.
Dettes et ligne éditoriale islamiste : Echorouk dans le collimateur des autorités
Le journal, premier produit du groupe, fait face à la réduction drastique de la publicité publique de la part de l’ANEP. Un geste que des observateurs ont interprété comme une volonté des autorités de faire pression sur un média qui ne s’interdit rien.
Le journal arabophone, théoriquement premier tirage du pays, a pourtant des travers. En plus d’une lourde ardoise laissée auprès des imprimeries de l’Etat (des sources internes aux imprimeries évoquent 80 milliards de centimes), la direction de l’entreprise s’est même permis d’émettre des chèques sans provision.
La direction de la société Simpral, qui appartient à l’Etat, a adressé, le 21 juin dernier, un courrier dont nous détenons une copie, sommant la direction d’Echorouk de régler le problème de trois chèques sans provision d’une valeur de 1,9 milliard de centimes. «Le problème s’est posé au niveau de la banque. Nous l’avons réglé. C’est une futilité pour nous», se justifie Ali Fodil, directeur général d’Echorouk. Ce dernier explique même que des «annonceurs nous donnent des chèques sans provision». Une manière de signifier que cela fait partie des aléas de la gestion quotidienne.
L’homme, qui investit des milliards de dinars dans des programmes de télévision, laisse pourtant des milliards de dettes chez les imprimeurs publics. Les états de la Simpral, à eux seuls, montrent une dette de 27 milliards de centimes à la fin du mois de mai dernier. Plus globalement, la société doit payer près de 80 milliards de centimes aux imprimeries de l’Etat. «Faux», répond Ali Fodil, qui estime ses dettes à 400 millions de dinars (40 milliards de centimes).
Un chiffre «normal», selon le responsable, qui explique que son journal ayant un «grand tirage», il paie en moyenne «40 millions de dinars par mois». D’où viennent alors ces informations ? Ali Fodil pense qu’il s’agit de «jalousies» venant de ses confrères. «Normalement, l’Etat algérien doit me féliciter.
Moi, je ne fais pas partir mon argent à l’étranger. Je ne mets pas cet argent dans ma poche. Je l’investis dans mon pays pour créer de l’emploi», soutient-il. Pour se défendre des accusations de donner la parole aux intégristes, le directeur d’Echorouk a eu une attitude pour le moins étrange. «Pour moi, Hamadache est un charlatan.
C’est l’Etat algérien qui le laisse parler, car si cela ne tenait qu’à moi, je ne l’inviterai plus. Mais je laisse la liberté aux journalistes», dit-il. Pourtant, c’était sur les ondes d’une radio qui appartient à son groupe que le salafiste a demandé l’ouverture d’une ambassade de Daech en Algérie.
Les chaînes d’Echorouk font partie des télévisions privées ciblées récemment par une mise en garde du ministère de la Communication qui leur intime l’ordre de cesser de répercuter un langage de violence.
Compenser les pertes de la fiscalité pétrolière
L’objectif d’une telle disposition est triple : «Diminuer le recours au cash, sécuriser et donner du confort à cette clientèle qui travaille avec de gros montants, recycler progressivement les transactions qui se font en dehors des banques», explique Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances. Pour lui, toutes les transactions concernées par ce seuil de tolérance fixé «doivent maintenant s’opérer à l’intérieur des banques, car il s’agit bien d’une source pour l’investissement».
Le moment semble donc venu à même de tenter un nouveau coup de force réglementaire afin de canaliser l’argent de l’informel vers le circuit bancaire. L’ombre d’Ahmed Ouyahia, architecte des deux premières bases réglementaires destinées à bancariser l’argent de l’informel, plane sur cette nouvelle tentative.
Les deux premières expérimentations se sont soldées par un échec cuisant, retirées subito presto sous l’instigation directe des lobbies de l’importation et du commerce sans facturation. Pour le premier argentier du pays, invité hier dans les studios de la radio Chaîne III, «cette œuvre de bancarisation et d’inclusion financière» se fera «progressivement», ce qui fait songer à l’arrivée, dans les semaines à venir, de nouvelles formules de taxation des fortunes qui ne sont pas fiscalement répertoriées.
Pour un pays dont l’économie est suspendue à la valeur du baril de brut, lequel modèle se révèle désormais insoutenable et à bout de force, tant les prix du pétrole s’abîment dans un marché décidément incertain.
La fiscalité pétrolière ne fait plus bonne recette, plombée par l’atmosphère morne et déprimante des marchés. C’est dans cette conjoncture que le gouvernement fait le choix de miser désormais sur l’indice de bancarisation des fortunes. Leur taxation aussi. Il y aurait entre 3700 et 4000 milliards de dinars de fonds en circulation en dehors des circuits bancaires.
D’autres estimations parlent de 40 milliards de dollars de fortunes qui prolifèrent dans l’informel. Pour le ministre des Finances, ces fortunes «privent l’économie de ressources qui peuvent servir l’investissement».
Les coffres c’est la banque
Dorénavant, «les coffres c’est la banque, ce n’est ni la cuisine ni la salle à manger. La chkara est aussi un problème de sécurité», dit-il, décrétant ainsi de nouvelles règles du jeu, applicables à la fois aux bons et aux mauvais contribuables. Le ministre fixe néanmoins une condition, «l’argent qui arrive aux banques et qui est propre dans sa source est le bienvenu.
Mais l’argent qui n’est pas propre dans sa source est hors de cette démarche». Abderrahmane Benkhalfa s’attend au surgissement de «quelques couacs au début de l’opération, mais dans deux à quatre mois, nous devrions être au niveau d’un pays moderne». Pour ce qui est des petits paiements, une réunion des banquiers de la place est prévue pour le 2 juillet. Ordre du jour : développer la carte de paiement.
Selon Abderrahmane Benkhalfa, les efforts tendent à élargir le paiement par carte avant juillet 2016. «Il faut que la monétique se développe, comme ce fut le cas pour la téléphonie.» Les priorités du nouveau ministre des Finances sont rapidement identifiées : moderniser le système bancaire, les assurances, rationaliser les ressources, faire de sorte à ce que le budget soit efficient.
Pour Abderrahmane Benkhalfa, le pays a besoin de renouer avec la croissance, l’efficience budgétaire, l’optimisation des ressources et la rigueur dans la gestion des finances publiques.
Effleurant la situation actuelle des finances du pays, le ministre reconnaît que l’Algérie «dispose encore d’une marge de manœuvre de quelques années», mais il est temps de «changer de cap dans l’usage des fonds». «La loi de finances complémentaire est dans les labos, il y a des dispositions et des alternatives qui s’étudient.
Je confirme qu’il y a beaucoup de mesures qui portent sur le soutien à l’activité productive, mais il faut que l’ascenseur revienne par un développement de la sphère réelle. Nous avons besoin de cette efficience et de ce retour à la croissance», conclut Abderrahmane Benkhalfa, comme pour dire qu’il était déjà temps de se mettre au travail, le pétrole n’est qu’une richesse éphémère.
Réaction
«Cette mesure fait partie des 15 propositions que notre organisation a présentées aux pouvoirs publics. C’est une mesure très importante par rapport à la conjoncture actuelle. D’autres pays plus avancés que l’Algérie sont passés par l’assainissement fiscal, qui est ordinaire, pour régler un certain nombre de problèmes. Nous avons donc proposé de lancer une opération d’assainissement fiscal visant à intégrer dans le champ légal les volumes financiers considérables circulant dans le circuit informel.
Cela permettra de récupérer une partie de cet argent et, partant, réduire le poids du marché parallèle dans l’économie du pays. Une fois l’opération terminée, il ne faudrait plus qu’il y ait de souplesse vis-à-vis de l’informel. Notre organisation a toujours été pour une réforme et un assainissement fiscal qui permettent de capter ‘l’argent noir’ vers le circuit économique, mais non pas l’argent sale issu d’activités criminelles. Il faut une décision courageuse dans ce contexte.»
Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, président de la CNPA : «Aller carrément vers une amnistie fiscale»
«L’assainissement fiscal est, pour nous, un dossier qu’il faut prendre en charge sérieusement. Il faut avoir tout le courage pour l’aborder et, surtout, l’encadrer. Le but recherché est de récupérer l’énorme potentiel qui existe dans le secteur informel. Il faut se rendre à l’évidence que ce secteur existe depuis longtemps et a causé beaucoup de mal à l’économie.
C’est pour cela qu’il faut savoir faire le tri, en usant d’une approche pragmatique à même d’arriver à élargir l’assiette fiscale avec de l’argent qui ne soit pas sale, d’abord, et pouvant être intégré dans le secteur formel de l’industrie, du commerce et des services. Il ne faut pas avoir peur d’aller carrément vers une amnistie fiscale, pour peu que cela se fasse de manière sereine. Il y va de l’intérêt de notre économie qui a besoin d’une plus grande diversification et de la participation de tous.»
Boualem M’rakech, président de la CAP : «Proposer des bonifications fiscales»
«On ne peut que se réjouir qu’il y ait un tel mécanisme pour résorber ce qui est illégal. Il est même nécessaire de prendre une telle mesure car il s’agit de la survie de notre économie. Cependant, il faut se fixer des impérativités de calendrier pour ne pas tomber, encore une fois, dans les démarches périodiques. Pour ce faire, il faut passer au concret en créant des centres d’intégration pour les gens qui avaient des activités informelles et leur donner des bonifications fiscales, forfaitaires ou selon l’étendue de leur activité.
Mais il ne faut surtout pas mélanger les détenteurs de grands capitaux et les petits commerçants informels pour instaurer une certaine confiance et encourager les gens à suivre cette démarche. Notre organisation se prépare d’ailleurs à formuler une liste de propositions qui vont dans ce sens.»
Kamel Moula, président du CEIMI : «Les fonds régularisables doivent être propres»
« De mon point de vue, le combat contre l’informel passe par l’incitation à l’exercice légal des affaires qui, en fait, n’a jamais été véritablement opéré. C’est donc une première dans la politique algérienne que de permettre à ceux qui, pour une raison ou une autre, ont dissimulé à l’administration des bénéfices tirés de pratiques commerciales non déclarées.
C’est là une pratique que plusieurs pays ont mise en œuvre avec d’excellents résultats. Tous les citoyens soucieux de l’avenir de l’Algérie ne peuvent qu’encourager cette mesure en y adhérant sans réserve. Elle permettra sans aucun doute d’attirer vers un exercice légal de l’activité économique et commerciale tous ceux qui ont quelque peu été empêchés de le faire pour des raisons de tracasseries administratives tatillonnes.
De la sorte, des entreprises et des emplois seront créés. Ce sera là aussi un bassin qui viendra élargir l’assiette fiscale et donc augmenter les recettes fiscales ordinaires. Bien évidemment, cette mesure ne suffira pas, à elle seule, pour venir à bout d’un phénomène de déstructuration des activités économiques et commerciales. Il faudrait qu’elle soit suivie d’un large éventail de simplifications et d’encouragements à l’exercice de l’activité d’entreprise.
Naturellement, les seuls fonds régularisables devront être exempts des activités de la grande délinquance transfrontalière liée au blanchiment d’argent issu du trafic de stupéfiants et d’armes. La puissance investigatrice de l’Etat algérien saura faire le tri et rien ne passera entre les mailles de son filet.»
Ira-t-on à l’amnistie fiscale ?
Et cela, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a voulu le démontrer hier, lors d’une intervention à la Radio nationale en affirmant que «l’argent, pour une économie, est comme le sang qui irrigue un être vivant», si celui-ci ne l’irrigue plus c’est la mort assurée.
Si le chèque a toujours peiné à s’imposer, c’est en raison des résistances au changement. Les appréhensions face aux dysfonctionnements du système bancaire y sont pour beaucoup.
Ce sont le poids des circuits informels et la peur du contrôle de l’Etat et du fisc qui font obstacle au chèque. A cela, le ministre des Finances s’est voulu rassurant ; s’il demande aux populations d’opter pour une posture indulgente et conciliante envers les banques, il estime que la peur du fisc «ne peut concerner que les marginaux». M. Benkhalfa indique ainsi que pour mettre tout le monde «à l’aise» face à l’administration fiscale, «des mesures d’accompagnement seront prises dans les prochains mois».
Il n’en dira pas plus, si ce n’est que le dispositif touchera «les personnes qui n’ont pas de fonds pollués et ont des ressources propres». Et d’ajouter que toutes les ressources propres «sont les bienvenues».
Bien que le ministre soit loin de confirmer que des mesures seront prises dans le cadre de la prochaine loi de finances complémentaire, l’on doit rappeler que l’avant-projet de LFC 2015 propose un dispositif fiscal destiné à inciter les acteurs de l’informel à rejoindre les circuits formels.
Va-t-on encore une fois effacer l’ardoise, juste pour sauver les meubles, par un process d’amnistie fiscale longtemps réclamée par le patronat ? Pour ce faire, le gouvernement devra opter – une fois n’est pas coutume – pour une décision audacieuse et courageuse dans le seul objectif d’enfin mettre la main sur des ressources qui lui échappent sans que le résultat soit garanti.
Les pouvoirs publics semblent vouloir couper la poire en deux et préfèrent parler d’un dispositif de régularisation fiscale dans l’objectif de ne pas effaroucher les opérateurs de l’informel sans toutefois totalement les amnistier.
Ainsi, la nouvelle disposition prévoit que «les sommes déposées auprès des banques par toute personne physique, quelle que soit sa situation, peuvent faire l’objet, sur demande des personnes titulaire de comptes, à compter de la date de mise en œuvre du dispositif et pour une période de 12 mois, d’une taxation forfaitaire libératoire et volontaire de 10%. Les transactions à l’origine de ces fonds ne doivent en aucun cas être incriminées par le code pénal.
A ce titre, les déposants sont astreints à un engagement de conformité de ces fonds. Autrement dit, tous ceux qui désireront intégrer leurs fonds dans le circuit bancaire pourront le faire en payant un billet d’entrée de 10% au fisc au titre de l’IRG sur leurs revenus de parts sociales et dividendes sur une période de 12 mois, et ce, à condition qu’ils ne proviennent pas d’activités criminelles.
Selon l’exposé des motifs, ce dispositif – conforme aux dispositions internationales suivies par le GAFI – vise à «faciliter la régularisation de la situation fiscale d’un contribuable à l’égard de fonds ou autres actifs qui n’avaient précédemment été déclarés ou dont la déclaration n’avait pas été correctement faite».
Le texte précise aussi que dans de nombreux pays, les dispositifs de régularisation fiscale ont pour objectif d’«augmenter les recettes fiscales, stimuler l’honnêteté et la conformité fiscale ou encore faciliter la récupération d’actifs au service de politiques économiques, en particulier lorsque le pays concerné traverse une crise dans ce domaine».
Une manière donc de capter des ressources destinées à conforter les liquidités de banques appelées à contribuer activement au financement des programmes de développement économique. Preuve encore que la crise pousse les pouvoirs publics à agir et entreprendre des réformes.
Dommage que celles-ci demeurent timorées et lancent encore une fois la balle dans le camp des opérateurs de l’informel, qui devront faire preuve de «bonne volonté» et d’«honnêteté».
Et dire que les dispositifs fiscaux existent pour débusquer les revenus non déclarés, à l’image de l’article 98 du code des impôts directs et taxes assimilées, qui permet à l’administration fiscale d’effectuer une évaluation forfaitaire minimum des revenus imposables à travers les signes extérieurs de richesse comme les résidences principales et secondaires, les véhicules automobiles et motocycles, les bateaux de plaisance ainsi que les chevaux de course et autres biens et valeurs mobilières.
Heureusement que le chèque permettra désormais de suivre de près toutes ces acquisitions. Encore faudrait-il mettre en application un corpus réglementaire pour le moins complet.
«L’amnistie fiscale est une option très discutable»
Akli Rezouali
Les pouvoirs publics ont décidé d’instaurer certaines mesures fiscales en vue de drainer des capitaux informels vers les circuits bancaires. Cette démarche serait-elle un prélude à une amnistie fiscale ?
La conjoncture économique défavorable suite à la chute des cours du pétrole brut et le manque à gagner pour l’Algérie qui en résulte, incite les pouvoirs publics à revoir les politiques fiscale et budgétaire.
C’est à ce titre qu’un avant-projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2015 est en discussion au niveau du gouvernement, dont la finalité est de corriger les déséquilibres entre les dépenses et les recettes.
Mais d’ores déjà, un décret exécutif n° 15-153 du 16 juin 2015 fixe le seuil applicable aux paiements devant être effectués par les moyens de paiements scripturaux à travers les circuits bancaires et financiers. L’objectif premier à court terme est la bancarisation des transactions commerciales ainsi que leur traçabilité.
A moyen terme, il s’agit de diminuer la marge de manœuvre du secteur informel dont la puissance financière commence à inquiéter. Cette mesure reste cependant insuffisante si elle ne s’accompagne pas d’autres mécanismes aussi bien incitatifs que répressifs devant amener les acteurs du secteur informel à intégrer progressivement les circuits de l’économie réelle.
Sur le plan fiscal, la préoccupation est surtout de faire face à la baisse de la fiscalité pétrolière. Mais également procéder à un aménagement de la fiscalité ordinaire en faveur des entreprises productrices de richesses (réduction de l’IBS et de la TAP).
Concernant l’amnistie fiscale, elle reste pour le moment du domaine de la spéculation dans la mesure où la situation politique, économique et sociale du pays ne plaide pas en faveur de cette option très discutable d’ailleurs à tous les plans. L’absence de consensus dans la société algérienne sur cette question est susceptible de générer plus de problèmes qu’elle ne pourra en résoudre.
Quelles sont véritablement les niches auxquelles il faudrait s’attaquer pour atténuer l’ampleur des fonds qui circulent hors circuit bancaire officiel ?
Sur le plan des domaines économiques où le secteur informel est dominant et prospère, ce sont essentiellement le négoce (commerce extérieur, commerce de gros) et l’immobilier.
Les niveaux de contrôle par l’Etat de ces activités reste en deçà des enjeux que cela présente pour l’économie nationale. Au niveau fiscal, le manque à gagner pour le Trésor public est énorme.
C’est pour cette raison que la LFC 2015 compte introduire l’impôt sur la fortune et l’impôt foncier. En plus, il y a une volonté d’aller vers plus d’encadrement des activités d’importation.
Il existe par ailleurs un autre problème à prendre en charge par le ministère des Finances, celui du reste à recouvrer (RAR) des impôts et qui est très important. Très souvent, les lois de finances énoncent de nombreuses mesures fiscales, mais sur le terrain la question du recouvrement reste inefficace pour des raisons diverses.
La démarche actuelle du gouvernement pour lutter contre les capitaux informels peut-elle aboutir sans une véritable réforme de la politique de change?
La politique de change n’est pas liée directement à la lutte contre les capitaux informels. C’est vrai qu’il existe une fuite de capitaux importante vers l’étranger ainsi qu’une évasion fiscale considérable, c’est connu de tout le monde. Lutter contre cela c’est déjà tout un programme.
La fixation du taux de change en revanche est du ressort de la Banque d’Algérie. Officiellement, le système de taux de change flexible est adopté en concertation avec le Fonds monétaire international.
Cependant, l’économie algérienne présentant une grande vulnérabilité face aux chocs externes, cela se répercute évidemment sur la valeur de la monnaie nationale. D’autant plus qu’il y a convertibilité commerciale du dinar. Cela signifie que les entreprises publiques ou privées ont accès librement au financement en devises lors des opérations d’importation à condition de procéder à la domiciliation bancaire.
C’est peut être à ce niveau que l’on peut détecter des malversations liées aux fuites de capitaux vers l’étranger (surfacturation en devises, pratiques frauduleuses, etc.). La politique de change doit être considérée en relation avec la politique monétaire et la politique budgétaire ainsi que la balance des paiements.
En définitive, c’est la structure de l’économie nationale mono-exportatrice dominée par la rente pétrolière qui explique en dernier ressort la valeur du dinar. Le «marché noir» des devises, toléré jusqu’à maintenant par les pouvoirs publics, s’avère un vecteur essentiel des transferts illicites de devises vers l’étranger.
Son élimination n’est pas une chose aisée car la source de l’offre des devises échappe au contrôle. Vouloir changer les choses, c’est pouvoir mener une politique de diversification de l’économie grâce à l’investissement productif et à l’amélioration du climat des affaires.
La lutte contre la bureaucratie et la corruption est aussi indispensable en vue d’espérer obtenir des résultats probants aussi bien par rapport aux capitaux informels que pour réussir une densification du tissu industriel.
La formation des nouveaux enseignants «sacrifiée»
La durée de cette formation est jugée «insuffisante pour donner les clés de base de la profession aux nouveaux venus dans le secteur», estime
Messaoud Amraoui, secrétaire national chargé de l’information à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef). «Le syndicat estime qu’il faut au minimum une année de formation spécialisée pour les nouveaux enseignants.
La tutelle devrait prendre en compte, à l’avenir, ce paramètre», conseille l’Unpef, qui propose une autre approche pour le recrutement afin de rompre avec les tensions créées à l’occasion de l’affichage des listes des candidats retenus. Pour ce syndicat, il serait préférable que la tutelle puise dans la liste des candidats ayant obtenu la moyenne lors du concours à chaque poste qui se libère.
L’organisation de nouveaux concours devrait se faire uniquement après épuisement de toutes ces listes en attente. L’Unpef propose la même approche pour la promotion en grades.
Pour le Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest), le ministère, qui a disposé de peu de délai pour organiser son concours de recrutement, n’a d’autre choix que d’installer les nouveaux enseignants dépourvus de manuels et d’outils psycho-pédagogiques pour réussir dans leur profession. Le Snapest a formulé, il y a quelques années, une proposition concernant l’organisation des concours de recrutement.
La proposition consiste, selon M. Meriane, en l’organisation du concours une année à l’avance. «On aurait, par exemple, pu tenir le concours de recrutement pour deux années scolaires au même moment avec l’intention de soumettre la promotion de la rentrée suivante à une année de formation en psychopédagogie.
Les techniques et méthodes pour conduire des classes de plusieurs dizaines d’élèves et les clés de réussite face à des adolescents pourraient également être données aux nouveaux enseignants», suggère le Snapest, qui appelle par la même occasion à la réhabilitation des Instituts techniques de l’éducation (ITE).
Le syndicat craint que le ministère fasse encore des concessions dans les critères de sélection des enseignants de langue française et de mathématiques. Pour M. Meriane, les incertitudes pèsent sur le recrutement pour ces deux matières en raison du manque de diplômés universitaires dans ces filières. «Nous craignons que les établissements du Sud et des Hauts-Plateaux paient les frais de cette carence», explique Meziane Meriane, qui appelle la tutelle à «mettre le paquet» pour le renforcement des effectifs d’enseignants dans ces régions.
A rappeler que le concours de recrutement concerne 9012 emplois dans l’enseignement primaire, 6850 pour le moyen et 3400 pour le secondaire. Le concours tenu fin mai concernait l’enseignement et 18 nouvelles spécialités par rapport à celui organisé en août 2014.
Fondation Slimane Amirat
-El Aurassi la commémoration du 23e anniversaire du décès de Slimane Amirat.
10 h : Recueillement à El Alia
21h30 : Accueil des invités à l'hôtel El Aurassi
-Lecture d'un poème écrit en 1957 dans les maquis
-Chorale de scouts
-Décoration à des sœurs et frères moudjahidine
-Collation
Le wali abandonne les poursuites contre le journaliste d'El Watan
En mai dernier, le responsable avait déposé deux plaintes contre notre journaliste, l’accusant d’«agir à la solde de groupes occultes qui veulent semer le trouble au sein de la population et aussi de vouloir semer le racisme». Notre correspondant avait été par la suite auditionné par la police et questionné sur la publication de deux articles parus les 2 et 5 avril 2015, intitulés respectivement «Le wali perd son sang-froid et insulte les élus» et «APW de Khenchela : le racisme se donne une voix et un visage».
Pour rappel, les plaintes contre Mohamed Taïbi ont suscité une vague de condamnations et beaucoup de marques de solidarité envers notre journaliste, notamment de la part de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), RSF et même de partis politiques algériens.
Les correspondants de la presse locale à Khenchela ont signé par ailleurs une pétition, où ils ont exprimé leur solidarité avec Taïbi et exigé de mettre fin aux harcèlements de l’administration contre la presse locale.
Mohamed Taïbi s’est félicité hier de la décision du wali et a exprimé son souhait de voir l’extinction des poursuites judiciaires contre tous les journalistes de Khenchela, notamment Tayeb Doukhane et Tarek Mamen. Il a aussi souhaité l’amélioration des relations entre la presse et l’administration locale qu’il invite à user de son droit de réponse et, surtout, d’ouvrir les sources d’information. Pour sa part, El Watan accueille avec satisfaction cette décision qui fait l’économie d’un autre acte de répression de l’acte journalistique et d’atteinte au droit d’informer.
Miroirs de la destination Algérie
Un lancement qui a coïncidé avec la célébration de la Journée nationale du tourisme, placé sous le thème «Connais ton pays d’abord». La cérémonie s’est déroulée en présence de Amar Ghoul, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, des cadres du ministère et de représentants de ce secteur.
Hichem Daou, président de l’association, a mis en exergue, dans son allocution, le rôle que veut jouer cette structure naissante dans un contexte où l’Etat compte valoriser davantage le tourisme pour faire face à la baisse des recettes des hydrocarbures.
Il a déclaré : «Toutes les grandes destinations mondiales, celles du Bassin méditerranéen en particulier, ont pu être boostées grâce à une presse professionnelle spécialisée qui joue un rôle majeur dans l’amélioration de l’image et de la perception, voire la réputation d’un pays et qui a des répercussions sur la fréquentation et le flux touristiques».
Elle a également pour but d’organiser des cycles de formation au profit des journalistes spécialisés dans le tourisme afin de mieux maîtriser les différents concepts touristiques et mieux suivre les évolutions dans le secteur. Une conviction anime l’ensemble des membres : rien de grand ne se fait sans passion. L’association se veut également un cadre de réflexion et de propositions pour aller au-delà des constats. Avec le recul, nous pensons qu’il est juste d’investir dans une industrie touristique qui ne demande qu’à éclore.
Et pour encourager les talents et susciter les vocations, un prix national Plumes touristiques sera décerné, chaque année le 22 octobre, à l’occasion de la Journée nationale de la presse, à l’auteur du meilleur travail journalistique.Le rôle des médias est capital et primordial quand on veut faire passer des messages. Ils sont inévitables et incontournables pour la promotion de la destination Algérie et refléter la véritable image de l’Algérie touristique à travers les plumes des journalistes, les ondes des radios et les caméras des télévisions.
Le défi actuel consiste d’abord à faire prendre conscience aux citoyens de la diversité, de la richesse et de l’attractivité de leur territoire. Le ministre a noté la nécessité d’adopter «une nouvelle mentalité et de conjuguer les efforts de tous les services représentant les secteurs dans l’administration locale, des élus et des citoyens pour la promotion de la destination Algérie».
Transactions sans facturation : 15 milliards de dinars au 1er trimestre 2015
Quant aux marchandises saisies pour défaut de facturation, elles sont estimées à 890,2 millions de dinars sur la même période. Les opérations de contrôle – 167 568 interventions – se sont soldées par la constatation de 37 210 infractions et la fermeture de 2 929 commerces.
Les principales infractions constatées sont le défaut de publicité des prix (29,11% des infractions relevées), l’exercice d’activité commerciale sans local (12%), l’opposition au contrôle (10%), le défaut de facturation (6,5%), le défaut de registre du commerce (6,2%) et la pratique de prix illicites (2,2%).
Globalement, l’analyse de ces résultats montre des hausses du nombre des interventions (+25%), du montant du défaut de facturation (+31%), des saisies (+30%) ainsi que des fermetures de commerces (+20%) par rapport au premier trimestre 2014. En matière de contrôle de la qualité et de répression des fraudes, les opérations menées ont permis la saisie de 88,15 tonnes de produits non conformes ou impropres à la consommation représentant une valeur de 5,94 millions de dinars.
En outre, 15 714 interventions orientées vers les différentes sphères d’approvisionnement ont été effectuées durant cette période et ont permis de relever 2565 infractions aux règles de la qualité et la fermeture de 139 locaux commerciaux. Les principales infractions constatées ont trait au manque d’hygiène (46%), à la détention et la mise en vente de produits impropres à la consommation (13%), à l’absence d’autocontrôle (6,9%), au défaut d’étiquetage (6,9%) et à la détention et la mise en vente de produits non conformes (3,4%).
Par ailleurs, le bilan relatif à la réduction des risques alimentaires relève la saisie, durant la même période, de 114 tonnes de denrées alimentaires évaluées à 21,5 millions de dinars. Il s’agit notamment des eaux minérales et boissons (38 tonnes), de viandes et dérivés (11 tonnes), de pain (6 tonnes), de lait et dérivés (3 tonnes).
Le bilan relatif à la maîtrise de la sécurité des produits relève la saisie de 28 tonnes de produits pour un montant de 11,7 millions de dinars. Les produits saisis sont, entre autres, des cosmétiques (pour 2 millions de dinars), des substances toxiques ou à risque (1 million de dinars), de l’électroménager (783 000 DA), des matériaux de construction (773 000 DA) et des pièces de rechange (219 000 DA).
lundi 29 juin 2015
Le président Bouteflika reçoit l'envoyé spécial du président iranien
M. Tchit-Tchian est porteur d'une lettre d'invitation du président iranien au président Bouteflika pour participer à la 3ème réunion du Forum des pays exportateurs de gaz, prévue avant la fin de l'année 2015 à Téhéran.
L'audience s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et du ministre de l'Energie, Salah Khebri.
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- Politique
Audiovisuel : Chorfi donne un avertissement à la chaîne KBC
M. Miloud Chorfi, président de l'autorité de régulation de l'audiovisuel a "convoqué Ali Djerri, directeur de KBC à qui il a adressé un avertissement verbal au motif de dépassements répétés dans les émissions « Allô oui » et « Jornan el-gosto » et dans lesquelles des noms et des symboles de l'Etat ainsi que de hauts responsables dans différentes structures et institutions de la République sont systématiquement injuriés et tournés en dérision", a indiqué l'Autorité dans un communiqué.
"De tels agissements procèdent d'une violation de la déontologie de la profession et tombent sous le coup des lois sur l'Information et de l'audiovisuel", a averti M. Chorfi rappelant que l'autorité de régulation de l'audiovisuel se proposait de promouvoir la liberté de création et d'expression sans censure ni contrainte".
M. Chorfi a rappelé au responsable de la chaîne la nécessité d'observer scrupuleusement les lois régissant l'activité de ce secteur et de veiller à redresser cette situation pour mettre fin à ces dépassements. "Faute de quoi, les pouvoirs publics n'hésiteront pas à prendre les mesures légales qui s'imposent", a prévenu M. Chorfi.
Energie: Khebri s'entretient avec son homologue iranien
Le ministre de l'Energie Salah Khebri a reçu lundi au siège de son ministère l'envoyé spécial du président iranien, le ministre de l'Energie Hamid Tchitchian, a indiqué lundi un communiqué du ministère.
Les entretiens entre les deux hommes ont porté sur la présentation des secteurs de l'électricité dans les deux pays ainsi que sur le développement des relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'énergie notamment dans l'électricité, précise le communiqué.
Tunisie : L’auteur du massacre de Sousse a récemment séjourné deux fois en Libye
Les enquêteurs de plusieurs pays ont certifié que le terroriste, Seifeddine Rezgui, s’est déplacé deux fois en Libye pour séjourner à Barqa en août 2014 et en janvier 2015, son deuxième séjour ayant duré deux semaines selon les enquêteurs.
Ces derniers n’ont pas pu encore découvrir exactement ce que faisait Rezgui à Berqa, zone aux mains des terroristes de l’EI, mais ils soupçonnent qu’il a suivi des entraînements dans un des camps de l’organisation affiliée à Daesh.
Médéa : saisie de plus de 4 tonnes de produits alimentaires impropre à la consommation
Plus de quatre (4) tonnes de produits alimentaires ont été saisie à Médéa, durant les dix premiers jours du mois de ramadan par les services de la répression de la fraude et du contrôle de la qualité, a-t-on appris lundi auprès de la direction du commerce.
Outre la saisie, à titre préventif, de deux tonnes de "smen" (matière grasse) au cours d’opérations de contrôle effectuées au quatrième jour du mois sacré, dans des dépôts relevant des services communaux de Berrouaghia et Khems-Djouamaa, les brigades de répression de la fraude ont saisi également à Ouzera (à l’ est de Médéa) 1,8 tonne de produits alimentaires jugées "sensibles".
Il s’agit essentiellement de produits de laitage et de pâté (du cachir), pour infraction à la réglementation en matière de transport et de non respect de la chaîne de froid, a indiqué la même source.
Pas moins de 1.502 interventions ont été menées par ces mêmes services durant la première décade de Ramadan, ayant permis de relever 204 infractions à la réglementation, a précisé la même source, ajoutant que 14 commerces ont fait l’objet d’une proposition de fermeture administrative pour divers motifs.
Tlemcen : 31 quintaux de kif saisis à Ouled Kaddour
Selon un communiqué de la direction de la douane de Tlemcen « C’est suite à une embuscade que les douaniers ont réussi à avorter une opération d’importation de marchandise interdite représentant 3150 kilogramme de résine de cannabis » tout en précisant que la valeur du produit saisi est de 189.900.000DA.
C’est devenu quasiment une certitude dans ce genre d’opérations, les deux convoyeurs ont réussi à prendre la fuite, après avoir abandonné leur véhicule.
Rappelons tout de même qu'en six mois, la douane, la police judiciaire et la gendarmerie nationale ont saisi plus de 180 tonnes de résine de cannabis à l’extrême ouest du pays.
On se demande, comment ce trafic a redoublé de férocité malgré les tranchées creusées par l’armée algérienne et le fameux grillage érigé par le gouvernement marocain sur le tracé frontalier ?
Une complicité flagrante perpétue ce trafic et il suffit d’aller sur les lieux pour le constater de visu.
Plus d'un million d'appels reçus en six mois par le centre d'appels du ministère de l'Intérieur
Lors d'une rencontre consacrée à l'évaluation du bilan d'activités du centre d'appels, M. Kichou a souligné que depuis sa mise en service le 4 janvier dernier et jusqu'au 24 juin, le centre a reçu plus d'un million d'appels par les citoyens désirant avoir des renseignements sur les dossiers administratifs ou exprimer diverses doléances via le numéro vert (00-11).
Parmi les appels reçus, 863801 concernent les renseignements sur les dossiers administratifs, dont 495338 portent sur l'Etat civil, 220447 sur la demande de renseignements sur les passeports biométriques et les cartes nationales d'identité et 73 961 autres sur les renseignements relatifs aux permis de conduire et aux cartes grises.
L'orientation du citoyen via un répondeur automatique a permis grandement d'alléger la surcharge au niveau des administrations, a souligné l'intervenant.
Concernant les appels pour exprimer des doléances, le centre d'appels a reçu durant la période considérée 70.727 appels. Des cellules d'appels reliées à la cellule centrale située au niveau du ministère de l'Intérieur, déployées à travers les 48 wilayas, veillent à recevoir et à noter les préoccupations des citoyens et à les transmettre aux services compétents.
33.058 doléances ont été traitées depuis janvier dernier et 17.274 autres sont en cours de traitement, alors que 7458 doléances ont été rejetées, car infondées, a affirmé M. Kichou, soulignant que le centre a également reçu des appels inhérents à la mauvaise gestion, aux pots-de-vin et la lenteur des démarches au niveau de l'administration locale.
Revenant à la qualité et au contenu des doléances exprimées par les citoyens via le numéro vert, le même responsable a souligné que 2 % de ces préoccupations concernent le logement, 10 % portent sur l'emploi et 8% sur le suivi des dossiers administratifs.
- Société
LFC 2015 : entre exonérations et mesures répressives
« Je viens de rencontrer le patronat. Il faut que l’ascenseur revienne. Les exonérations et les exemptions qui se sont fait depuis 10 ans à l’égard des entreprises, il faut qu’on touche maintenant le retour », a déclaré le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, ce lundi sur les ondes de la radio chaîne III.
Le nouveau ministre de Finances a reproché aux entreprises de chercher à « faire des bénéfices uniquement sur la base des exemptions fiscales ». Cela au lieu de faire en sorte que « cette marge se retourne sur le prix et que ces exemptions donnent en contrepartie un développement de la sphère réelle ».
Le dispositif fiscal va être « revisité » pour imposer la « rigueur » dans la gestion des finances, a-t-il promis en annonçant que son département compte « évaluer l’impact du soutien à l’entreprise économique ».
Benkhalfa a tenté cependant de rassurer en affirmant que la LFC 2015 « contient plus de dispositions qui encouragent et qui appuient l’activité de l’entreprise productive que de mesures répressives à caractère fiscal ».
L’argent propre des Algériens
Excepté la baisse de l’IBS et de la TAP, annoncée par le premier ministre, Benkhalfa n’a pas voulu dire plus au sujet du contenu de la LFC 2015 qui, selon lui, n’est pas achevée. Il s’est montré également peu prolixe à propos de la mesure portant « rationalisation » de la consommation du carburant. Il s’est contenté de dire que : « les automobilistes ne doivent pas gaspiller. On paie notre essence au cinquième du prix payé dans d’autres pays. Il ne faut pas qu’on le gaspille ».
Le premier argentier du pays a soutenu que malgré la baisse des prix du pétrole, la situation financière de l’Algérie n’est pas au rouge : « Nous avons une marge de quelques années. Nous avons les ressources » mais « il faut changer de cap dans l’usage des fonds ».
Abderrahmane Benkhalfa a annoncé la généralisation du paiement par cartes avant juin 2016. Il a assuré aussi que le paiement par chèque ne vise pas à réprimer mais à développer. « 99,99 % des Algériens sont propres et ont de l’argent propre. Nous travaillons pour sécuriser les transactions propres », a affirmé le ministre des Finances.
Farid Mellouli signe pour deux ans à Al Qadissiyah
L'ancien capitaine de l'ES Sétif Farid Mellouli s'est engagé pour deux ans avec la formation d'Al Qadissiya, a annoncé le club saoudien de football de première division sur son compte twitter.
La cérémonie de signature du contrat s'est déroulée dimanche soir en présence du vice -président du club Abderrahmane Badghiche et du manager du joueur algérien, précise la même source.
La direction du club saoudien n'a pas révélé le montant de la transaction. Agé de 31 ans, le défenseur algérien avait contribué à la consécration de l'ES Sétif en Ligue des champions d'Afrique en 2014 . Il a également remporté la Super coupe d'Afrique face à Al Ahly et le titre de champion d'Algérie en 2015. Il a aussi joué la Coupe du Monde des clubs l'hiver dernier au Maroc.
Affaire Khalifa: Rejet de la demande de Khalifa Bank en liquidation et de la Banque d’Algérie de se constituer partie civile
Le juge Antar Menouar a expliqué que le refus de la demande de Khalifa Bank en liquidation a été motivé par le fait que la banque n’a pas introduit de pourvoi en cassation s’agissant du verdict prononcé en 2007 en faveur de cette requête avec "préservation des droits" de ladite banque.
Le même argument a justifié le rejet de la demande de la Banque d'Algérie, selon le juge Antar Menouar.
Les 39 organismes et entreprises publiques et économiques concernées également par le rejet de la demande de se constituer partie civile sont en majorité les Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI), la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), la Caisse nationale de retraite (CNR), Sonatrach, Sonelgaz, etc.
Ces organismes et entreprises figurant sur un total de 50 entités ayant également introduit un pourvoi en cassation pour se constituer partie civile et dont les dommages ont été estimés « indirects » par le tribunal.
« Leurs droits demeurent en l’état et peuvent introduire une action en justice en civil mais non pas en pénal, considérant que les dommages sont indirects tel que stipulé par la loi », a explicité le président du tribunal.
Trente cinq (35) autres entreprises publiques ne sont, quant à elles, pas concernées par le délibéré en civil étant donné qu’elles n’ont pas introduit de pourvois en cassation par rapport au verdict de 2007, a précisé le juge qui a rappelé aux parties concernées par le verdict d’aujourd’hui le délai de huit (8) jours devant elles pour interjeter appel.
Création d’unités de contrôle et d’entretien des routes en octobre prochain
"Une opération pilote a été lancée, à cet effet, à Alger", a indiqué M.Ouali, en marge de l’inspection de nombreux projets de son secteur dans la partie- Ouest de Blida.
Il a estimé que les routes nécessitent une réhabilitation et un entretien, tous les cinq (5) ans, au vu de l’impact des facteurs naturels et des poids lourds, entre autres.
Le ministre a particulièrement insisté sur l’ "entretien des routes communales et des chemins de wilayas", précisant que cette tache est du "ressort des directions des travaux publics".
Aussi, il a fermement instruit les responsables chargés de la réhabilitation de l’axe de l’autoroute reliant El Afroune (Blida) et Hussseinia( Ain Defla), sur la " l'importance du parachèvement des travaux, au plus tard, à fin juillet prochain".
"Dégagez la voie, on en a assez des travaux sur l’autoroute", a insisté M.Ouali, rappelant la mise à disposition des entreprises de tout le "matériel et moyens nécessaires pour qu’elles libèrent la route des différents travaux qui l’ encombrent, à l’échelle nationale".
Il a, à cet effet, relevé que l’opération a déjà porté ses fruits dans plusieurs régions du pays, ajoutant que cette opération se poursuit toujours, dans la partie nord-est du pays, à l’instar du Djebel El Ouahch, El Hachimia, El Yachir, et Lakhdaria.
"Après cela, les efforts seront axés sur la gestion, puis la formation et le recyclage des cadres du secteur autour des techniques de restauration et des programmes de réhabilitation des entreprises, pour les mettre au diapason des normes internationales en vigueur ", a fait savoir M.Ouali.
Le ministre des Travaux publics a inspecté les travaux de réalisation d’une aire de services, sur une assiette de sept (7) ha de Timezguida, prévue à la réception en juin 2016.
Il a exhorté l’entreprise réalisatrice Naftal, également chargée de toutes les aires de repos à l’échelle nationale, à faire impérativement de ces espaces "des lieux de repos pour les familles, en y réunissant toute les conditions nécessaires".
Il a notamment mis en exergue la nécessité de respecter les normes de l’ "hygiène et de la bonne gestion de ces lieux".
Sur le chantier du projet de raccordement du pole universitaire d’El Afroune à l’autoroute Est-Ouest, le ministre a souligné l’impératif du "parachèvement des travaux dans les délais contractuels".
- Société