Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a annoncé, hier à Oran, la création «prochaine» d’une académie de la fatwa d’où sera issu le futur mufti de la République.
Le ministre a indiqué, en marge de l’inauguration d’un centre d’aide sociale et de bienfaisance à Aïn El Turck, que la mise en place de cette instance est en voie de finalisation. Mohamed Aïssa a rappelé que son département avait retenu 50 imams, issus de différentes wilayas du pays, devant faire partie de l'Académie de la fatwa, précisant que ces derniers bénéficieront d'une «formation supérieure», devant avoir lieu à la mosquée El Azhar, en Egypte, où en Algérie, sous la supervision de formateurs d’El Azhar.
A l'issue de cette formation, les imams retenus se verront attribuer le diplôme d'imam mufti et accéderont à l'instance de fatwa. Outre ces imams, l'instance comptera dans sa composante les secrétaires généraux des conseils scientifiques des wilayas, des exégètes et des spécialistes de différents domaines, dont la médecine, l'économie, le droit et l'astronomie.
La diversification de la composante de l'instance de la fatwa vise à garantir un examen minutieux des questions soulevées, a indiqué dernièrement le ministre
à l’APS.
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