mercredi 22 juin 2016

On vous le dit

Cas de paludisme enregistrés à Adrar : «Une souche importée en cause» Le paludisme ayant affecté trois personnes dans la wilaya d’Adrar, dont une a succombé, est une espèce de Plasmodium Falciparum, «qui n’existe pas en Algérie», a indiqué, hier, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Suite à l’apparition de trois cas de paludisme dont un décès chez une même famille dans la commune de Bouda (wilaya d’Adrar), les investigations entreprises montrent qu’il s’agit de cas de paludisme à Plasmodium Falciparum, qui n’existe pas en Algérie», a précisé le ministère dans un communiqué. «Aucun nouveau cas n’a été enregistré et les investigations ont démontré l’absence d’un gîte du vecteur de la maladie, l’anophèle femelle», souligne la même source, ajoutant que les autorités sanitaires locales «ont mis en œuvre le dispositif prévu à cet effet, à savoir le renforcement de la surveillance épidémiologique, le dépistage passif, la recherche de nouveaux cas et la prospection entomologique». La personne décédée samedi était âgée de 13 ans et avait été admise à l’hôpital d’Adrar vendredi, rappelle la même source. Air Algérie inaugure le vol Chlef-Paris Air Algérie a inauguré, hier, sa première liaison entre Chlef et Paris. L’avion, un Boeing 737/800, piloté par le commandant de bord El Abaci Mohamed, a décollé à 11h de l’aéroport Aboubakr Belkaïd à destination de Roissy Charles de Gaulle  avec retour le même jour à 17h10. Il s’agit d’un vol bi-hebdomadaire qui sera assuré tous les mercredis et samedis, et ce, jusqu’au 17 septembre 2016.  Il répond au souhait exprimé par les passagers transitant par l’aéroport local , notamment les opérateurs économiques et les Algériens installés en France, surtout à l’approche de la saison estivale.  Cette nouvelle desserte vers la France vient s’ajouter aux trois liaisons hebdomadaires  assurées par la compagnie nationale entre Chlef et Marseille. A noter que l’aéroport de Chlef, unique en son genre au centre-ouest du pays, est souvent emprunté par des voyageurs des wilayas de Chlef, Aïn Defla, Relizane, Tissemsilt et d’autres régions limitrophes. Un f’tour collectif pour 1600 orphelins et veuves L’association de bienfaisance Kafil El Yatim organise, aujourd’hui, au complexe sportif de Blida la plus grande table du f’tour au profit de 1600 orphelins et veuves. Ce rendez-vous généreux, premier en son genre à l’échelle nationale, vise à rendre le sourire à des milliers d’enfants et de veuves, attristés par les aléas de la vie. A cette occasion, des invités de marque, du foot et de la culture, seront présents pour partager ce repas «gras» en générosité et abondant en record, il sera suivi de la remise de récompenses aux élèves orphelins ayant obtenu de bonnes notes scolaires et d’une distribution symbolique de vêtements de l’Aïd aux plus démunis.   La zlabia perd son goût et son repère à Boufarik !    A chaque Ramadhan, le nombre de vendeurs de zlabia augmente anarchiquement à Boufarik. Cela suscite le courroux des familles pionnières dans ce créneau, qui pointent du doigt ce qu’ils appellent «des intrus», guidés par le seul souci du gain facile et faisant fi de la qualité de la friandise et des règles d’hygiène. Réputées à l’échelle nationale  et adoptées depuis de longues années par les mains les plus exigeantes, des familles, comme les Aksil, Chennouf et Khemiess, gardent toujours la formule d’antan grâce à l’art de sa préparation qui se transmet de génération en génération. Le goût exceptionnel et inaltérable de leur zlabia fait d’eux de vrais spécialistes de cette friandise. Autrefois, quelques jours avant l’arrivée de ce mois sacré, l’air à Boufarik changeait de senteur, on y sentait déjà l’odeur du Ramadhan, l’odeur de cette succulente friandise mielleuse, l’envie de la manger faisait saliver plus d’un, car cette «invitée» de marque (la zlabia ) revenait une fois par année avec ce mois sacré et s’en allait à la veille de l’Aïd . Or, actuellement, et depuis plus de dix années, ce créneau est devenu un commerce à longueur d’année partout à Boufarik, où dans chaque coin de rue, on trouve un à deux vendeurs de zlabia. Rien qu’au boulevard Bouguerra, et jusqu’à la sortie nord de la ville, soit une distance d’un kilomètre, on trouve 15 commerces  de cette friandise durant toute l’année, et le goût de cette dernière a tendance à disparaître… «La zlabia, qui était dans un passé récent l’invitée par excellence des meïdas de toutes les familles boufarikoises et algériennes, s’est banalisée. On la voit comme un quelconque gâteau durant toute l’année, dommage ! En plus, elle a perdu son goût», regrette ammi Slimane.

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