Ramadhan : Les déboires d’une victime d’agression

«Il était 15h10 quand l’un des trois préposés de la daïra de Sidi M’hamed, assis, me lance : ‘Revenez dimanche, tous les bureaux sont fermés et il n’y a personne pour vous recevoir et vous faire les papiers demandés.’» Mme Foudil a été victime d’une agression, hier, boulevard Mohamed 5, le quartier où elle habite. «En début d’après-midi, en sortant de chez moi, j’ai été victime d’une agression ; on m’a volé mon sac à main avec tous mes papiers dedans», raconte-elle. Après s’être présentée au commissariat pour déposer plainte, elle se rend à la daïra de Sidi M’hamed pour extraire des papiers. Surprise : les préposés lui demandent de revenir dimanche, car il n’y a personne pour la recevoir, alors que l’heure affichait 15h10. Choquée, Mme Foudil demande l’heure officielle de fermeture des bureaux et l’agent lui répond : «En principe ils ferment à 16h, mais comme c’est Ramadhan…»