- Ban-Ki Moon, secrétaire général de l’ONU : «La peine de mort, un affront à la dignité humaine» Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, qualifie la peine de mort de «véritable affront à la dignité humaine». Dans un message adressé aux participants au 6e Congrès contre la peine de mort, qui se déroule depuis mardi dernier à Oslo, il affirme que «l’abolition de la peine de mort est une conviction». «La tendance mondiale tend vers l’abolition de la peine de mort. Environ 172 pays ont déjà pris option pour en finir avec la peine de mort», indique-t-il. - Le pape François : «La peine de mort est inadmissible» Le pape François appuie, lui aussi, l’abolition de la peine de mort. Dans un message audiovisuel adressé aux participants aux travaux du 6e Congrès mondial contre la peine de mort, il estime que «la peine de mort est inadmissible, quelles que soient les circonstances et la gravité de la faute». Selon lui, loin de représenter la solution, le recours aux exécutions capitales ne fait qu’«alimenter la vengeance». Pour le souverain pontife, cette peine «constitue une offense à l’inviolabilité de la vie et de la dignité de la personne humaine. Elle contrevient au dessein de Dieu sur l’homme et la société. Or, ce dessein repose sur la miséricorde». - Elizabeth A. Zitrin, présidente de la coalition mondiale contre la peine de mort (états-Unis) : «La peine de mort est une aubaine pour les terroristes» «A travers ce congrès, nous voulons sensibiliser, alerter et partager notre expérience. Il y a des condamnations à la peine de mort et des exécutions pour de nouvelles infractions. Il y a eu en 2015 plus de 1000 exécutions de trafiquants de drogue, par exemple. Nous voulons suivre l’évolution de notre combat pour l’abolition de la peine de mort depuis notre congrès régional de Kuala Lumpur (Malaisie) tenu en 2015. Pour l’avenir, nous voulons axer notre travail sur le sujet du terrorisme. Nous examinons les moyens permettant de mettre en place une stratégie idoine afin de convaincre les responsables des gouvernements et les magistrats de ne pas prononcer la peine de mort contre les terroristes. Pourquoi ? Parce que, généralement, les terroristes cherchent à mourir en martyrs. Et la peine de mort est pour eux une importante opportunité. Donc, il ne faut pas leur donner l’occasion d’être des victimes.»
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