jeudi 23 juin 2016

Plus de 52 000 absents au bac partiel

Les mesures «draconiennes», prises pour serrer le dispositif d’organisation du baccalauréat partiel après la fuite ayant entaché la session initiale du 29 mai, ont eu leur effet sur les quatre premiers jours de l’examen.  Les épreuves de la deuxième session partielle du baccalauréat prendront fin aujourd’hui. Les quatre premiers jours de l’épreuve n’ont été marqués par aucune anomalie pouvant entacher la crédibilité de cette session partielle. Mme Benghebrit a affirmé, dans une déclaration à l’APS, «l’inexistence de fuite de sujets durant les trois premiers jours des examens comme l’attestent les équipes d’informaticiens, du ministère de l’Education nationale et ceux de la Gendarmerie nationale et de la Direction générale de la Sûreté nationale». Ce constat est partagé par les observateurs relavant des différents syndicats du secteur et des associations de parents d’élèves. Les mesures «draconiennes», prises pour serrer le dispositif d’organisation du baccalauréat partiel après la fuite ayant entaché la session initiale du 29 mai, ont eu leur effet sur les quatre premiers jours de l’examen. Plus de 52 000 candidats, dont plus de 47 000 candidats libres, concernés par les examens partiels du baccalauréat se sont absentés aux épreuves du premier jour. Selon Nouria Benghebrit, «52 544 candidats, concernés par les examens partiels du baccalauréat, se sont absentés aux épreuves du premier jour, le plus grand nombre a été enregistré parmi les candidats libres avec 47 157 absents, sur un total de 145 763 inscrits». La ministre a fait savoir que «parmi 409 134 candidats scolarisé inscrits à ces examens, 5387 ne sont pas présentés aux épreuves dés le premier jour de cet examen partiel». Selon les chiffres du ministère, plus de 555 000 candidats sont concernés par les épreuves partielles qui se déroulent du 19 au 23 juin après les fuites des sujets de la session de mai (29 mai-2 juin). Il a été décidé de refaire les épreuves dans les matières où les sujets de cinq filières ont connu des fuites, à savoir, les sciences expérimentales (7 matières), maths, maths technique et gestion-économie (4 matières), lettres et langues étrangères (1 matière).

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