mercredi 17 juin 2015

Fédération Algérienne des consommateurs: "On doit cesser d'acheter tout et n'importe quoi pendant le ramadan"

La consommation en Algérie augmente de 30 % pendant le ramadhan, des cas de diabète et d'hypertension font leur apparition à cause d'une alimentaion non rationnelle... La fédération des consommateurs appelle les Algériens à faire preuve de retenue dans leurs achats et  leurs comportements de consommateur.

 
 


La fédération vient de lancer à l'occasion une campagne pour justement "inculquer les bonnes habitudes" aux Algériens pendant ce mois, notammant concernant la culture de la gestion du budget chez l'Algérien, quasiment absente pendant ce mois, car beaucoup gaspille leur argent dans des dépenses inutiles, démesurées.

La fédération vise aussi les comportements de l'Algérien au volant et l'appellle à ne pas "gaspiller son temps dans les rues sans objectifs", c'est du moins ce que nous pouvons lire dans le dépliant transmis aux journalistes lors de la conférence de presse organisée ce mercredi au centre de presse d'E l Moudjahid.

"L'Algérien consomme 3 litres de boissons sucrées par jour pendant le ramadhan" s'alarme le représentant de la fédération. Il est temps pour lui de changer ses habitudes alimentaires, d’ailleurs très nocives pour la santé.

Lors de la conférence, on a reproché à la fédération ses sorties "circonstancielles». Elle se défend par le biais de son représentant: "notre travail s’inscrit tout d’abord dans la durée, pour inculquer de bonnes habitudes au consommateur, d’autant plus que nous ne bénéficions d'aucune subvention pour une meilleure efficacité ».

Qu’en est-il de l’organisation des marchés ? La fédération fait un constat des plus négatifs, tout comme l’avait fait l’Union générale des commerçants et artisans Algérien (UGCAA) lors d’une sortie médiatique en début d’année. Le nombre de marchés qui devaient être construits depuis  2010 n’a pas été atteint et ceux construits ne répondent pas aux normes : loin des lieux susceptibles d’accueillir de potentiels acheteurs par exemple.

Mais le président de l’association parle des « mêmes causes qui à chaque année mènent inévitablement aux mêmes effets ». Parmi les causes : manque de bases logistiques, manque d’espaces commerciaux…Et parmi les effets : 40% des parts  du marché de gros des fruits et légumes  sont absorbés par l’informel. La fédération par le biais de son président Zaki Hariz accuse : « les gens qui gère les projets de construction des marchés de gros ne sont pas à la hauteur ».

 

 

 


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