mardi 29 mai 2018

Les sujets étaient abordables, selon les candidats

Les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) ont débuté hier. Les sujets de langue arabe et de physiques programmés dans la matinée ont été diffusés sur les réseaux sociaux quelques minutes seulement après le début des épreuves. «Le ministère a démenti toute fuite de sujets avant le début des épreuves. On a constaté un partage du sujet de langue arabe quelques minutes après le début de l’épreuve. Un impressionnant dispositif pour sécuriser les épreuves traque tout mouvement suspect sur la Toile», souligne Abdelkrim Kadourli, chargé de communication au ministère de l’Education nationale. Les candidats rencontrés hier à la sortie des établissements où se sont déroulées les épreuves estiment que les sujets étaient à leur portée. Le sujet de langue arabe était «très facile ; en tout cas plus facile que ce que nous avons l’habitude de traiter en classe», ironise un groupe de collégiens devant le lycée Ibn Ennas à Alger, qui sert de centre d’examen de BEM. Le sujet de physique contient «certaines difficultés», notamment dans les premier et deuxième exercices, ont répondu plusieurs élèves rencontrés à leur sortie des centres d’examen. «C’est trop long et compliqué, surtout pour le deuxième exercice», soulignent plusieurs candidats. C’est la remarque relevée par plusieurs élèves qui se disent surpris ; «les deux premiers exercices sont différents de ce qu nous avons l’habitude de traiter, mais les sujets sont globalement abordables», répondent d’autres élèves ; «en tous cas, c’est plus facile que ce qu’on imaginait», relèvent-ils soulagés, et plus sereins pour les épreuves de l’après-midi composées de l’éducation islamique et l’éducation physique «qui se basent totalement sur la mémorisation, donc plus faciles», selon les élèves. La session du Bem de cette année a enregistré 595 865 candidats, en hausse de 5,9% par rapport à l’an dernier, faut-il le souligner. La ministre a saisi l’occasion du coup d’envoi des épreuves à partir de Laghouat pour parler de la nécessité de réorganiser les examens nationaux. Dans ce sens, tout en écartant tout projet de suppression des épreuves du BEM, Mme Benghabrit a indiqué qu’il y a des commissions qui travaillent sur l’évaluation et la qualité de l’enseignement. «Il n’y a aucune intention ni orientation vers une annulation des examens nationaux, notamment le Brevet d’enseignement moyen, tel que rapporté par des médias», a assuré Mme Benghabrit, précisant à ce propos qu’il a été seulement question de «débats en commissions pédagogiques sur l’évaluation et la qualité du système d’enseignement, notamment de fin des cycles primaire et secondaire». «Ces questions sont du ressort du secteur de l’Education et il n’a nullement été question d’annulation, ni d’orientation, ni même de réflexion actuellement sur une annulation des examens nationaux, notamment le BEM qui sépare deux étapes», a-t-elle tenu à souligner en marge de la cérémonie d’ouverture des plis des sujets de langue arable du BEM à Laghouat. «C’est la commission mise en place au niveau du secteur qui se charge de la mise en œuvre et de l’opération d’évaluation liée à la qualité des sujets et aux voies de leur amélioration, notamment pour ce qui est du baccalauréat, et les débats sont engagés et se poursuivent avec le partenaire social sur la question, avant d’arriver à des solutions qui seront présentées au gouvernement», a-t-elle expliqué. «Quoi qu’il en soit, le secteur de l’Education nationale n’a aucune prérogative d’annulation d’un examen national», a encore précisé Mme Benghabrit. Les candidats qui passent aujourd’hui l’épreuve de mathématiques, une des matières à cœfficient élevé, connaîtront leurs résultats le 18 juin prochain, selon le ministère de l’Education nationale.  

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