L’instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) semble vouloir donner un nouveau coup de starter à son projet de «reconstruction du consensus national». En effet, un peu plus d’un mois après son élection à l’occasion d’un congrès extraordinaire, cette structure tente de se mettre en mouvement en vue de s’imposer sur la scène nationale en tant que force de proposition. «Aujourd’hui plus que jamais, l’Algérie est à un tournant de son développement historique. Avant ou après la prochaine élection présidentielle, seul le rassemblement des énergies, que le projet de reconstruction d’un consensus national et populaire vise à promouvoir, permettra d’affronter victorieusement les enjeux et les défis de ce nouveau siècle», indique la direction du FFS dans un communiqué rendu public hier. Ce faisant, la formation de feu Hocine Aït Ahmed se montre disposée «à partager avec les acteurs concernés, dans un cadre approprié et en temps utile, les résultats de ses échanges, notamment les grands axes politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux pouvant constituer la base d’une plateforme de consensus national, qui n’exclut pas, dans la mise en œuvre, la compétition entre les partis politiques». Pour la même source, la classe politique nationale appelle à une solution consensuelle à la crise actuelle. «Le FFS a constaté que la position de la classe politique dans son ensemble a évolué d’une façon positive en prônant un dialogue inclusif et consensuel pour faire face aux difficultés grandissantes auxquelles est confronté le pays, rejoignant ainsi le projet de reconstruction d’un consensus national adopté par le FFS lors de son 5e congrès en mai 2013», précise-t-on dans le même communiqué. Dans ce sens, le FFS appelle à la nécessité d’aller vers un consensus pour faire face aux difficultés économique, politique et sociale. «Le FFS se réjouit de la convergence des analyses de nos partenaires qui considèrent comme nous que le consensus est la solution, car les problèmes étant multidimensionnels, ils requièrent une approche globale, les questions politiques, économiques, sociales, culturelles et environnementales étant interdépendantes», soutient la direction du FFS, précisant que «les difficultés touchant toutes les catégories de la population et toutes les régions du pays exigent la contribution aussi bien des partis politiques que des représentants de la société civile».
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