lundi 15 juin 2015

Les cheminots paralysent les trains, le ministre parle d’un problème de « représentativité ».

Leur principale revendication dans le cadre de la grève: la classification des postes, tous services confondus. « Nous voulons être reconnus à notre juste valeur. On veut simplement nos droits ! » demande le premier responsable de la fédération nationale des cheminots, El Hadi Chemoune. Les responsables du secteur qualifie le mouvement de "non représentatif". Le syndicat des cheminots est irrité.
Le ministre des transports, a déclaré,  ce matin sur les ondes de la chaîne III à une question sur le mouvement de grève des cheminots que ces derniers « se cherchent et n’ont pas une représentativité d’autant plus que leur fédération n’a pas encore été installée ».

Contacté par téléphone, El Hadi Chemoune ne cache pas sa colère : « si on souffrait d’un problème de représentativité, comment expliquer que notre mouvement de grève soit autant suivi ». Avant de poursuivre : « le ministre n’a pas été sur le terrain pour constater de visu ce qui se passe, il se base sur des comptes rendus ». « Alors que nous, nous sommes sur le terrain, et nous savons ce qui se passe » ajoute-t-il.

« Pourquoi nous dressent-ils autant d’obstacles ? » s’interroge El Hadi Chemoune. Pour étayer ses dires, notre interlocuteur assure que sur les 2429 travailleurs régularisés dont se vante l’administration, aucun agent n’a bénéficié de cette régularisation. Agents de gare et  agents de train ont massivement répondu à la grève, sans oublier quelques conducteurs qui ont eux aussi suivi la grève.

Ce qui est sur, d’après El.Chemoune rien ne va plus entre le DRH et les grévistes. Surtout que coté administration, on minimise le mouvement de grève, « en colportant que ce sont 25 agents perturbateurs qui sont à la tête du mouvement » regrette le premier responsable de la fédération des cheminots.   

Sur le terrain, la paralysie est vraiment là. Les voyageurs fortement pénalisés, se rabattent sur le transport privé, ainsi les stations de bus, sont prises d’assaut toute la journée. Les transporteurs privés, surchargent ainsi leurs bus comme jamais dans une totale anarchie.

 

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