lundi 15 juin 2015

Syndicats : L’oit soutient le Snapap

Les militants du Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap) et de la Confédération générale autonome des travailleurs algériens ne semblent pas décidés à lâcher prise et à brandir le drapeau blanc.
Présents lors de 104e session de la conférence de l’Organisation internationale du travail (OIT) de l’ONU, ils ont tenu à obtenir un soutien international à leur cause. Un but atteint puisque lors de cette session tenue à Genève et dont les travaux se sont achevés hier, la commission des normes a adopté une résolution ordonnant à l’Algérie de réintégrer les syndicalistes suspendus et révoqués et d’informer cette organisation de la régularisation de leur situation.

Ce n’est pas tout, puisque cette même commission a imposé aussi d’agir avec célérité pour enregistrer les syndicats et informer l’OIT sur ceux enregistrés à la suite de cette conférence. En plus, il a été imposé à l’Algérie de fournir des informations détaillées sur le projet de code du travail, sa conformité avec les conventions internationales de l’OIT ratifiées par l’Algérie, sans oublier l’obligation de s’assurer du suivi de ce code sur le terrain.

D’après un communiqué rendu public, le Snapap n’a pas caché son mécontentement quant au silence absolu manifesté par les représentants du patronat algérien au moment où les représentants de certains gouvernements arabes et africains, de l’UGTA et du Snapap ont tenté de défendre le gouvernement et le projet du code du travail. Tous les syndicats internationaux ont, lors de cette session, pris la défense du Snapap, précise le communiqué.

Sur le même document et dans une tentative d’expliquer la raison de recourir aux instances internationales, la Confédération générale autonome des travailleurs algériens est revenue sur les multiples correspondances adressées au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale pour ouvrir les portes du dialogue et des négociations à l’amiable et au niveau interne, mais qui sont restées lettre morte.

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