Pour la nouvelle instance, le sort du premier secrétaire Hadj Djilani sera débattu et une décision sera très prochainement annoncée. Mais au parti, les proches du premier secrétaire espèrent le maintien de leur poulain, dont ils vantent «les bons résultats obtenus lors des dernières élections législatives de mai», qui ont permis au FFS de remporter 14 sièges. Ali Laskri, vainqueur du dernier congrès extraordinaire du FFS tenu le 20 avril, veut tourner la page de la gestion de l’ancienne instance présidentielle, dont il était membre depuis 2013. «Nous veillerons à restituer le parti à ses militants dans toutes les structures et dans son mode de fonctionnement», a affirmé Ali Laskri lors du point de presse tenu au siège du parti à Alger. Une allusion à peine voilée aux méthodes mises en place par le fameux cabinet noir, instance occulte dirigée par le clan Baloul, qui a permis aux deux frères de diriger la formation politique créée par Aït Ahmed en «sous-main». Avec la nouvelle instance présidentielle, constituée de Mohand Amokrane Chérifi, Brahim Méziani, Hayet Taiati, Sofiane Chioukh et Ali Laskri, le parti veut rompre avec les pratiques du passé et promet un retour à la «collégialité et au consensus à tous les niveaux.» Ce changement de cap touche également un retour aux fondamentaux politiques pour un parti habitué à croiser le fer avec le pouvoir, mais qui a décidé, sous l’impulsion des frères Baloul, un rapprochement avec le régime. Depuis quelques années, des militants critiquaient ouvertement ce virage tactique de l’ancienne direction et l’accusaient d’avoir trahi les idéaux du plus ancien parti de l’opposition du pays. Pour Ali Laskri, le FFS doit revenir à sa ligne historique, inviolable, car écrite avec «le sang de nos martyrs et les sacrifices d’une vie entière de notre feu président, Hocine Aït Ahmed». «Notre combat vise en définitive à substituer au système actuel une alternative démocratique à même de réaliser tous nos objectifs, dont au plan politique, la reconstruction d’un consensus national et au plan économique et social la réalisation des objectifs du développement durable», a-t-il encore déclaré. Pour la nouvelle instance, le sort du premier secrétaire Hadj Djilani sera débattu et une décision sera très prochainement annoncée. Mais au parti, les proches du premier secrétaire espèrent le maintien de leur poulain, dont ils vantent «les bons résultats obtenus lors des dernières élections législatives de mai», qui ont permis au FFS de remporter 14 sièges. Sans compter qu’au parti, on rappelle que celui-ci était proche des membres de l’instance présidentielle élue et partageait leurs positions. Le porte-parole du parti, Hassan Ferli, pronostiquait le maintien de Hadj Djilani à son poste, au lendemain de la victoire de la liste Laskri. «Je pense que Hadj Djilani sera confirmé à son poste de premier secrétaire», avait-il confié aux journalistes présents sur place. En attendant, la nouvelle instance veut remettre le parti en ordre de marche, installer et renouveler le plus rapidement possible certaines instances avant l’organisation du 6e congrès. Une démarche impliquant tous les militants, leurs structures et leurs encadrements, dans toutes les étapes du dispositif de préparation du congrès.
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