Commentant le nouveau projet de loi sur la Santé, prévu pour être adopté, lundi, par le Parlement, le président de la commission sanitaire, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle assure qu’il permettra de solutionner « beaucoup de problèmes ». Amené à s’exprimer, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Mohamed Bouabdallah signale que les 22 amendement retenus parmi les 73 proposés par les députés insistent, tous, sur la nécessité de renforcer le système public de santé. Démentant l’idée selon laquelle la contractualisation menacerait le principe de gratuité des soins, il met en avant l’article 12 de la loi énonçant que celle-ci est garantie pour tous, à travers l’ensemble du pays. A propos de l’article 343 de cette loi, limitant le financement de cette gratuité par l’Etat, en excluant environ 8 millions de non assurés, M. Bouabdallah dément cette idée en rappelant que la Caisse de sécurité sociale gère 40 millions d’adhérents et que le reste est constitué d’une frange de la société « en difficulté », laquelle, selon lui, sera prise en charge par le « système de solidarité ». Il dit, par ailleurs, ne pas croire que le caractère social de l’Algérie soit remis en cause. « Je suis, déclare-t-il, confiant pour cela ». A propos du temps complémentaire, supprimé auparavant, que les praticiens aurait réussi à faire réintroduire dans l’article 176, l’intervenant signale que les membres de la commission qui ont travaillé autour de cette loi ont adopté une solution intermédiaire consistant à ne pas interdire celui-ci, ni à l'autoriser ». D'après lui, c'est au ministre de la Santé qu'appartiendra « le courage et la capacité » de réglementer cette pratique par le contrôle « et les inspections ». L’intervenant tient, d’autre part, à souligner que tous les articles contenus dans la loi sur la Santé vont dans le sens de la protection du malade, à travers des soins de qualité. Selon lui, cela va être possible parce que les établissements hospitaliers ne seront désormais plus gérés comme une administration et que de plus, ils bénéficieront d’une autonomie plus large par rapport à leur tutelle.
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