Les étudiants de la faculté des sciences humaines et sociales de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou ont rendu un vibrant hommage, mardi, aux victimes des événements sanglants qui ont endeuillé la Kabylie en 2001. Ainsi, dans le cadre d’un programme d’activités mis sur pied par la communauté estudiantine au niveau du campus de Tamda, des amphithéâtres ont été baptisés en nom de Guermah Massinissa et de Kamel Irchen, ce jeune qui a écrit «liberté» avec son sang avant de rendre son dernier soupir quand il a été blessé dans les mêmes événements, dans la ville d’Azazga. Une cérémonie empreinte de beaucoup d’émotion tant la douleur reste toujours béante chez les parents des victimes qui ont grandement salué cette initiative. La mémoire de Nadia Aït Aba, cette enseignante, mère de famille, tuée à Aïn El Hammam, en 2001, a été également honorée puisqu’un autre amphithéâtre arbore désormais son nom. L’ambiance était vraiment palpable dans la mesure où cette activité a suscité un véritable engouement au sein de l’enceinte universitaire. D’ailleurs, cette journée de festivités a été même rehaussée par la présence des responsables de la même faculté, à leur tête le doyen de la FSHS, Tahar Bentounès. Par ailleurs, notons que dans le sillage du double anniversaire du Printemps noir et de Tafsut Imazighen, les étudiants en question ont également organisé plusieurs autres activités culturelles et sportives. «Nous tenons à remercier les membres des familles des martyrs du Printemps noir qui ont accepté notre invitation à venir nous honorer à l’occasion de ces activités en hommage à leurs enfants. C’est vraiment grandiose de voir les responsables, les enseignants et le personnel ATS de notre faculté venir assister à ces festivités commémoratives. Cette année, la semaine culturelle du mois d’avril a été couronnée de beaucoup de succès compte tenu de la grande réussite de notre programme d’activités. Je tiens à saluer tous les étudiants qui ont veillé pour préparer cet événement. Nos vifs remerciements vont également au jeune Chabane Douicher, étudiant à l’Ecole supérieure des Beaux-arts d’Alger, qui a réalisé les deux belles fresques de Matoub Lounès et de Mouloud Mammeri, à l’entrée du bloc pélagique E de notre faculté», nous dira Raouf Ould Mohamed, l’un des initiateurs de ces festivités. D’autre part, il est utile aussi de souligner qu’à la même occasion, un amphithéâtre a été aussi baptisé du nom de l’écrivain Mouloud Feraoun.
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