La cellule de communication du CHU d’Oran Dr Benzerdjeb annonce que «la direction de ce centre hospitalo-universitaire a déposé une plainte, mercredi dernier, contre un groupe de médecins résidents qui avait envahi les salles de cours de certains services pour empêcher leurs camarades qui a avaient suspendu la grève d’étudier». «Les résidents ont investi les salles de cours du service de maternité et de génécologie et celui de la médecine interne, pour faire sortir leur camardes et les obliger à rejoindre le mouvement de grève. Devant cet incident, la direction du CHU a déposé une plainte contre ce groupe de résidents, pour ''atteinte à la liberté d’autrui'' et ''violation d’un service public''», explique la cellule de communication de cet hôpital public. En début du mois de mai, la direction de ce CHU avait déposé une plainte contre trois représentants des médecins résidents en accusant ces derniers d’«avoir investi la direction des ressources humaines». Dans un communiqué, rendu public hier, le collectif des médecins résidents d’Oran se dit «ahuri de prendre connaissance d’un post sur la page officielle du CHU d’Oran annonçant qu’il a porté plainte contre des résidents qui seraient ''(…) entrés par effraction aux services de gynécologie-obstétrique et médecine interne et auraient obligé leurs collègues – qui ont décidé d’arrêter la grève et reprendre le travail – à quitter leurs services en usant de la force''…» ! «Le supposé incident date du 20 mai 2018 où quelques représentants du Camra se sont déplacés au service de médecine interne afin de rencontrer ses résidents à la demande de ces derniers. Une discussion sereine a eu lieu dans la salle de travail du personnel médical et qui portait sur les bases réglementaires révoquant ces forfanteries de peines et d’exclusions aberrantes», poursuit le communiqué. «Ce qui mérite mention, c’est que le surveillant ou vigile du service a essayé à mainte reprises de s’immiscer dans cette réunion puis a quitté les lieux à la demande des résidents du service, seulement pour revenir quelques minutes plus tard avec les gardes de l’hôpital. Ces derniers, observant le calme, voire la convivialité dans lesquels se déroulait cette réunion, ont quitté la salle aussitôt sans faire la moindre remarque», souligne le collectif des résidents. «Deux de nos représentants ont ensuite répondu à l’appel du chef de service pour un entretien qui a porté sur les menaces creuses que balançait ce professeur, puis sur l’enjeu de sauvegarder l’action nationale. Cet entretien était des plus sereins et a fini sur une sorte d’entente et un sourire des deux côtés, d’où notre ahurissement de cedit rapport et cette flamboyante sournoiserie», déplore le Camra d’Oran. «Par ailleurs, à la maternité, bien que de plus pressantes intimidations et menaces aient été menées contre les résidents du service, aucun résident ou représentant présent au CHU ce jour n’a approché le service. Cette plainte serait une affabulation montée de toutes pièces. Le Collectif se doit de rappeler l’opinion publique que l’entêtement et la mauvaise gestion de l’administration de cet hôpital sont la détente même de notre dernière action de durcissement», ajoute le communiqué du Camra d’Oran.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire