jeudi 3 mai 2018

Le ministre de la Communication : en déoit de certains de ses « aspects outranciers », la liberté de la presse est devenue une réalité

A l’occasion de la célébration par l'Algérie de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce mercredi, le ministre de la Communication, Djamal Kaouane. S’exprimant à l’émission L’Invité de la rédaction, celui-ci a fait part du message du président Bouteflika, rendant hommage aux générations de journalistes qui ont eu à se succéder, de la période de la révolution armée à ce jour, particulièrement pour le rôle qu’ils n’ont cessé de jouer pour informer et sensibiliser leurs compatriotes. Comme cela a été souligné par l’UNESCO, le ministre rappelle, d’autre part, que la liberté de la presse représente l’un des vecteurs concourant à l’état de droit et à la démocratie, ajoutant que pour ce qui concerne l’Algérie en particulier, la liberté de la presse, en dépit de « certains de ses aspects outranciers », est devenue une réalité. Amené à s’exprimer sur la difficulté des journalistes à avoir accès à l’information pour dénoncer, par exemple, des malversations dans les affaires publiques, M. Kaouane reconnait qu’il reste un « gros effort » à faire de la part des institutions pour garantir l’accès aux sources, une disposition dont il signale qu’elle figure dans le plan d’action du gouvernement. De la situation financière « difficile » et des « pressions » à laquelle sont confrontés certains supports médiatiques, il répond que la liberté de la presse est garantie, ajoutant que lorsque ces pressions existent réellement, il faudrait qu’elles soient « documentées et prouvées ». Il n’en considère pas moins que la crise économique à laquelle est, par ailleurs, confrontée l’Algérie, peut être en soi une forme de pression. Même si déclare-t-il, il existe une diversité d’opinion et des positions opposées à la ligne du gouvernement, le ministre de la Communication affirme sa disponibilité à maintenir un dialogue constant avec les acteurs de la communication pour examiner les problèmes auxquels ils sont confrontés. D’une ouverture plus large du paysage de l’audiovisuel et de la difficulté de certaines chaines de télévision à obtenir leur agrément, M. Kaouane rappelle que six parmi elles se sont déjà vu délivrer un quitus pour diffuser légalement. Cela représente, ajoute-t-il,  un « acquis considérable » pour le pays en matière de diversité dans ce paysage.   


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