Les dernières déclarations de Madame le wali de Relizane sur les ondes de la radio locale, faisant état que la wilaya a bénéficié pour 2018 d’un quota de 1000 logements de type promotionnel aidé (LPA) ont, semble-t-il, enflammé les fonctionnaires de Ammi Moussa, la capitale de l’Ouarsenis. En effet, ils sont montés au créneau pour dénoncer l’exclusion de la ville de cet important programme. Avec une population estimée à plus de 45 000 âmes, Ammi Moussa est l’une des importantes villes de la wilaya et mérite plus de considération dans l’affection des programmes de développement local, entre autres le logement. Un fonctionnaire de la localité a indiqué que «quand la ville a été privée des projets AADL, il est alors aisé de se demander sur le sort de ses fonctionnaires». «Sommes-nous alors obligés de quitter le lieu où l’on a grandi pour espérer bénéficier d’un logement digne de notre statut», s’est demandé un autre fonctionnaire, en dénonçant ce qu’il a qualifié d’«omission intolérable». Et d’ajouter : «Nous devrions jouir des mêmes droits que tous les autres Algériens !» Un autre est revenu avec amertume sur les conditions déplorables dans lesquelles il vit avec sa famille : «Notre société a beaucoup évolué et les familles ne cohabitent plus comme avant.» «Nous ne pouvons plus supporter cet état de fait ! Je me sens humilié par ces circonstances où l’on est contraint d’attendre ou de choisir son temps pour accéder au petit coin», a crié un autre. Et d’ajouter que «cette promiscuité a même affecté le comportement de nos enfants». «J’ai été chagriné quand j’a entendu Madame le wali affirmer la distribution de pas moins de 8000 unités de différentes formules dans les prochaines semaines», a tonné un autre, en demandant aux pouvoirs publics de consacrer à sa ville un quota de logements accessibles aux fonctionnaires.
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