dimanche 1 avril 2018

La rareté du lait en poudre est causée par la spéculation

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a promis de maîtriser le marché du lait subventionné à travers la lutte contre la spéculation en amont et en aval. Le ministre, qui était en visite d’inspection et de travail hier, à Mila, reconnaît l’existence «de difficultés» à aplanir en matière de régularisation et de maîtrise du marché du lait en sachet, en affirmant que la spéculation reste le principal facteur qui perturbe le marché. Dans ce sens, il promettra : «Nous allons utiliser tous les moyens légaux pour freiner l’activité spéculative, et par ricochet stabiliser le marché.» Le ministre révèle, par ailleurs, que son département s’apprête à organiser le 23 avril prochain, les Assises nationales du secteur de l’agriculture. «Ces assises auront à définir les orientations futures du secteur. Les recommandations du conclave d’avril, qui regroupera tout le monde de l’agriculture, seront la base de données sur laquelle s’articulera la vision future du secteur.» M. Bouazghi a, par ailleurs, annoncé l’arrêt d’importation de l’ail dès l’année 2019, en précisant que la production nationale de cette matière suffit, d’ores et déjà, aux besoins intérieurs. Dans ce sens, le ministre souligne que le développement, d’ici à 2019, d’un réseau d’unités de transformation de l’ail s’impose pour « garantir la disponibilité de ce produit sur le marché national à longueur d’année». Soulignons que l’Algérie importe annuellement entre 7000 et 10 000 tonnes d’ail, selon les chiffres fournis par le ministre. Faisant un tour d’horizon sur les efforts consentis par son secteur et les fonds mobilisés pour son développement depuis l’an 2000, M. Bouazghi précise que plus de 3000 milliards de dinars ont été injectés dans des projets structurants du secteur et que les résultats sont là. «Depuis 2000, on a pu créer 1 300 000 postes de travail permanents dans l’agriculture et nous sommes arrivés à couvrir plus de 70% des besoins nationaux en produits agroalimentaires.»

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