Monsieur le Président, Nous vous avons écrit voici plus d’un mois pour attirer votre attention sur les blocages injustes dont fait l’objet Cevital à Bejaia. Depuis mars 2017, des équipements neufs et de dernière technologie du groupe destinés à un projet d’usine de trituration de graines oléagineuses sont systématiquement refoulés par le Directeur général de l’entreprise portuaire de Bejaia. A ce jour, la situation n’a pas évolué et nous n’avons reçu aucune réponse de votre part. Pourtant, cette lettre très claire est un cri d’alarme destiné à vous alerter sur un crime économique commis contre un projet vital pour la diversification de notre économie. Monsieur le Président, Votre silence nous inquiète au plus haut point. Nous ne pouvons pas nous résoudre à croire que vous êtes indifférent face à un tel crime, comme tous les autres responsables que nous avons déjà sollicités. A moins qu’on ait finalement adopté l’idée que l’Algérie peut se passer d’une économie diversifiée, de développer ses exportations hors hydrocarbures, de créer des richesses et des emplois et d’assurer sa sécurité alimentaire. En d’autres termes, nous aimerions savoir si vous avez réellement l’intention de faire appliquer vos orientations économiques dans le cadre desquelles s’inscrit parfaitement le projet bloqué de Cevital. Allez-vous accepter que l’on prive toute une région de 1000 emplois directs, et notre pays de plus de 100 000 emplois indirects dans l’agriculture, sans compter un bénéfice annuel de 2,25 milliards de dollars pour sa balance de paiement ? Monsieur le Président, Pour notre coordination, toute relance économique passe inévitablement par le renforcement de l’économie nationale productive dont la matérialisation repose sur des grands projets comme celui de l’usine de trituration de Cevital à Béjaia. L’aveu d’impuissance de tous les dirigeants politiques du pays vous désigne implicitement comme l’ultime arbitre dans ce conflit. Désormais seule une intervention de votre part pourrait mettre un terme à ce blocage. Notre jeunesse attend, l’Algérie attend et le monde nous observe. Béjaïa le 21 avril 2018 P/ la Coordination nationale, Le porte-parole Bouzidi Mourad
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