La visite du pape François n’est pas confirmée. «Ce qui est envisagé, c’est un aller-retour du Pape dans la journée, afin qu’il procède lui-même à la béatification», écrit le journal français Libération. Pour béatifier les sept moines trappistes de Tibhirine, décapités par des terroristes en 1996, le Vatican veut faire les choses en grand. Le pape François va probablement venir en personne pour présider la cérémonie qui aura lieu à la cathédrale d’Oran. Pour l’heure, la visite du pape François n’est pas confirmée. «Ce qui est envisagé, c’est un aller-retour du Pape dans la journée, afin qu’il procède lui-même à la béatification», écrit le journal français Libération. Le quotidien de gauche cite des sources du Vatican qui disent pourtant que la visite est «plus qu’envisageable». Mais si elle devait avoir lieu, elle devra prendre un cachet officiel, plus diplomatique. Car, en plus d’être le chef de l’Eglise catholique, le pape François est également chef d’Etat. Le Vatican a d’ailleurs une ambassade à Alger, située à proximité de l’église Notre-Dame d’Afrique, à Alger. En septembre dernier, «les évêques d’Algérie se sont rendus à Rome et ont rencontré le pape François. Mgr Jean-Paul Vesco confirme qu’à cette occasion, la question d’une visite en Algérie a bel et bien été abordée. Prudent (ce qui n’est pas toujours le cas), le pape François n’a pas confirmé sa venue, ni ne l’a démentie», rappelle Libération. En mars 1996, des moines trappistes de Tibhirine, près de Médéa, ont été enlevés. Leurs têtes seront retrouvées quelques mois plus tard. Mais dans ce «martyre», d’autres hommes de la religion catholique ont également laissé leur vie. C’est le cas de l’archevêque d’Oran, Pierre Claverie, qui a été tué la même année. En tout, 19 religieux catholiques ont été assassinés durant la décennie noire dans diverses régions du pays.
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