mardi 24 avril 2018

Le PT lance une campagne de soutien à M. Lula

Le Parti des travailleurs (PT) a lancé, hier à Alger, une campagne de soutien en faveur de l’ancien président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, emprisonné depuis le 7 avril 2018, demandant aux autorités brésiliennes sa libération et de lui permettre de participer, en tant que candidat, à la prochaine élection présidentielle prévue en octobre au Brésil. Intitulée «Free Lula» (Liberté pour Lula), cette initiative a été annoncée par la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, lors d’une conférence de presse consacrée à la défense de l’ex-président Lula da Silva, emprisonné pour purger une peine de 12 ans et un mois pour «corruption». L’action lancée par le PT est «partie prenante», selon Louisa Hanoune, d’une campagne internationale initiée le 23 avril, date symbolique, par les organisations membres de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples et la Confédération syndicale internationale mobilisées pour la libération de M. Lula et la défense de son droit à la candidature pour la magistrature suprême de son pays. la secrétaire générale du PT s’est dite, à cette occasion, entièrement solidaire avec l’action de protestation initiée par le Parti des travailleurs du Brésil et les autres mouvements syndicaux du pays mobilisés depuis quelques semaines pour dénoncer «cette injustice avérée, celle d’empêcher Lula d’être candidat à la présidentielle d’octobre prochain, alors qu’il est le grand favori avec plus de 75% d’intentions de vote». Cette campagne est ouverte aux militants, syndicats, intellectuels et médias défendant les idées progressistes, anti-impérialistes et attachés à la démocratie, selon Mme Hanoune. «J’invite tous les démocrates et intellectuels à rejoindre la campagne internationale pour la libération de Lula et son droit à la candidature et un procès équitable», a ajouté la secrétaire générale du PT, relevant que «l’ex-président brésilien a été emprisonné arbitrairement par la justice, sans l’ombre une preuve de corruption, alors que la loi brésilienne lui permettait de rester libre jusqu’à l’épuisement de toutes les voies de recours».

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