mercredi 2 mai 2018

Bouteflika appelle à faire prévaloir le dialogue

Le président Bouteflika a insisté, dans un message à l’occasion de la Fête internationale du travail, sur le dialogue comme mode de traitement des conflits sociaux, qui se multiplient ces derniers mois. Le chef de l’Etat a relevé, dans ce message lu par le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, l’impératif que «les partenaires du pacte économique et social de croissance» fassent «prévaloir le dialogue sérieux et constructif afin de surmonter tous les conflits dans le cadre de la loi, en tenant compte de la difficulté de la conjoncture financière que traverse le pays et même plusieurs entreprises économiques». Le président Bouteflika a exhorté la tripartite à «mettre à profit ce dialogue pour la promotion de l’intégration et de l’efficacité au service de la continuité de notre processus national d’édification de l’Algérie de la fierté et de la dignité, une Algérie qui viendra, avec l’aide du Tout-Puissant, à bout de ses difficultés financières actuelles, une Algérie qui continuera à améliorer les conditions de vie de tous ses citoyens, sans exclusion aucune, une Algérie qui demeurera fidèle au caractère social de notre Etat». Il a, dans ce sillage, demandé au gouvernement de «continuer à associer ses partenaires économiques et sociaux à la mise en œuvre de leur pacte commun, à la promotion des réformes et à la relance du développement économique et social». Dressant un bilan positif de ses réalisations, le chef de l’Etat a appelé les travailleurs à s’enorgueillir des résultats réalisés en termes de développement, estimant qu’ils sont en droit d’aspirer à davantage d’acquis sociaux. Le président Bouteflika a également appelé les travailleurs à se mobiliser pour «parfaire la performance et remporter la bataille du développement dans le contexte d’une impitoyable concurrence mondiale». Pour ce faire, il a relevé le rôle que doit jouer l’entreprise économique, qu’elle soit publique ou privée. Un rôle de «levier essentiel de l’économie et l’instrument par excellence pour améliorer la qualité, gagner la compétitivité et ouvrir à notre produit économique les marchés internationaux». Le Président a rassuré sur le maintien de l’Etat social, tentant ainsi de dissiper les craintes suscitées par l’annonce de la suppression graduelle des subventions de certains produits de première nécessité. «J’ai tenu, face à cette situation, à ce que notre processus de développement ne soit pas arrêté ou remis en cause et veillé au maintien des principes de notre politique sociale», a-t-il soutenu. Il a mis en avant l’importance des transferts sociaux dans le budget de l’Etat. «Le grand soutien aux prix d’un nombre important de produits de première nécessité et de prestations sociales représente, dans ses différentes formes, plus de 30 milliards de dollars annuellement», a précisé le président Bouteflika, assurant que l’effort de l’Etat sur le plan social va continuer afin de satisfaire les besoins croissants des Algériens.

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