Le campus France de Annaba traite actuellement 35 000 inscriptions de candidats algériens désirant poursuivre leurs études supérieures en France. D’ici la fin 2018, elles seront 40 000 sinon plus. C’est ce qu’a déclaré, dans l’après-midi d’avant-hier, Bertrand Furic, le directeur de l’Institut Français de Annaba en marge de l’inauguration de ce dernier par l’ambassadeur de France, Xavier Driencourt. «En 2017, ils étaient 23 000 étudiants algériens à avoir entamé leurs études dans les universités et écoles françaises. Cette année, ils sont 26 000 dont 36% sont originaires de la région d’Annaba», détaille le même responsable face à un parterre de journalistes, conviés à l’ouverture du nouvel immeuble de l’Institut français. Convié également à titre d’invité de marque, l’ancien directeur de cet institut, David Queinnec, a assisté à cet événement. Il faut souligner que c’est ce dernier qui avait donné le premier coup de pelle des travaux de rénovation de cet Institut le 12 février 2017 dont le projet a coûté plus d’un million d’euros. Intervenant lors d’un point de presse, l’ambassadeur de France n’a pas lésiné sur les qualificatifs pour rendre hommage aux directeurs des Instituts français en Algérie dont David Queinnec, l’ancien directeur de l’IF d’Annaba. «Chapeauté par Gregor Trumel, conseiller de coopération et d’action culturelle, les directeurs des Instituts français d’Algérie font un travail remarquable. Leur budget de fonctionnement s’élève à 19 millions d’euros/an et sont classés deuxièmes au niveau de la région Mena», s’est enorgueilli le diplomate français aux côtés du consul général de France à Annaba, Patrick Poinsot. Et d’annoncer : «Dans le cadre de l’extension des services de l’Institut français d’Alger, plusieurs wilayas du Sud auront des annexes allant de Ouargla jusqu’à Tamanrasset en passant par Biskra, Béchar et El Oued. Ce projet sera réalisé en partenariat avec les universités locales.» Préalablement, les invités de Bertrand Furic ont eu droit, sur un fond d’animation, à une visite du nouvel immeuble de l’Institut français. «Au rez-de-chaussée, entièrement blindé, on a mis en place le service d’accueil et la salle de spectacle. L’espace qui totalise 250 m² dispose d’un gradin rétractable de 100 places. Au 1er étage, la même superficie est consacrée pour le Campus France avec deux bureaux et trois box pour les entretiens. Mieux, une bibliothèque est prévue pour les abonnés au 2e étage sans pour autant omettre un espace pour les enfants. A un étage plus haut, c’est le bureau du directeur et de son assistant qui partagent cet espace avec deux autres salles de cours ou d’examens. Quant à la médiathèque, c’est tout un autre palier qui lui a été réservé. Tout ce beau monde pourra, par ailleurs, siroter une boisson chaude ou fraîche dans une très belle cafétéria avec une extension sur terrasse dominant la ville», détaille le directeur de l’IF de Annaba.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire