Le harcèlement judiciaire contre les militants de la société civile en Algérie se poursuit. Mohamed Hemim, membre du Comité national de Défense des droits des chômeurs (CNDDC) a été convoqué par la police judiciaire suite à une plaine pour diffamation déposée par Tahar Chaâlal, directeur général de l’Agence nationale de l’emploi (Anem). « J’ai été entendu lundi par la police judiciaire de Bab Ezzouar (Alger) où on m’a informé que je fais l’objet d’une plainte pour diffamation », a indiqué Mohamed Hemim, dans une déclaration à Elwatan.com. Le plaignant n’est autre que le DG de l’Anem, Tahar Chaâlal. Les fait, selon Mohamed Hemim, jeune de 35 ans habitant à Ouargla, remonte à 2016. « J’ai publié sur Facebook des articles où j’ai dénoncé l’utilisation du dossier de l’emploi par des responsables locaux et nationaux à des fins politiciennes. J’ai commenté aussi les conflits au sein de la direction de l’Anem et révélé la désignation d’un ancien terroriste dans un poste de responsabilité à l’agence de l’emploi de Ouargla», dit-il. Le militant du mouvement des chômeurs a souligné que la plainte dont il fait l’objet survient dans le cadre des poursuites visant plusieurs membres du Cnddc. Nawfel Chekaoui avait été placé sous contrôle judiciaire et Tahar Bellabès est toujours interdit de sortie du pays, a-t-il rappelé en signalant que « plusieurs jeunes sont privés de travail en raison de leur implication dans les actions du mouvement des chômeurs ». Mohamed Hemim a appelé à l’ouverture d’une enquête sur « la falsification des rapports présentés au gouvernement sur la situation de l’emploi ». Nos tentatives de joindre la direction de l’Anem se sont avérées vaines. Lire aussi / Nawfel Chekaoui, coordinateur général du CNDDC : « Les opérations de pillage sont menées au nom de son Excellence »
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